Carême à domicile 2024
Chaque jour, un texte court nous aide à la méditation et à la prière. Ces écrits s'inspirent des réalités de la vie quotidienne éclairées par la lumière de l'Évangile. Bon Carême !
Chères lectrices, chers lecteurs
Cette année, nous cheminerons pendant notre carême avec nos sœurs et nos frères qui vivent leur vie de chrétien (ou de païen) d'une manière différente de la nôtre : les handicapés, les prisonniers, les très pauvres, les sans-logis, les immigrés, les malades, etc.
Ils sont si nombreux ceux dont la vie est différente d'une vie « normale ». Le matin, je me lève, je fais ma toilette, je déjeune et hop ! me voilà prêt(e) pour une journée de travail ou d'activités diverses.
Est-ce que je pense à ce qu'est la vie d'un handicapé dans son fauteuil ? Celle d'une personne en prison ? La vie d'une famille qui a du mal – voire beaucoup de mal – à se nourrir, à se vêtir, à payer son loyer ? L'immigré qui a quitté son pays, qui ne comprend pas encore la langue du pays qu'il habite, qui est à la merci d'une reconduite à la frontière… le malade à qui le corps fait faux bond et qui souffre… celui ou celle qui n'a pas de toit… etc…
Chers lectrices et chers lecteurs, pensons à toutes ces sœurs et à tous ces frères qui ont une vie abîmée, portons-les dans notre cœur, demandons à Jésus qu'il les soutienne, qu'il leur accorde la grâce de supporter leurs misères.
L'équipe de Carême chrétien vous souhaite un beau Carême avec vos sœurs et vos frères dans votre cœur.
Un peu d'histoire …
« Mais comment est né ce carnet de carême ? D'où vient-il ? »
Voici son histoire. Dans les années 1970, beaucoup de chrétiens – et même des prêtres ! – avaient fait l'amalgame entre le Concile Vatican II et Mai 68. Le carême était jugé ennuyeux et désuet. On n'en parlait plus guère.
À Dijon, le curé de la cathédrale, le père Augustin Gagey, faisait connaître le message du Concile Vatican II aux chrétiens de sa paroisse – mais aussi au-delà – dans le diocèse et un peu partout en France. Pour Carême 1977, sur une idée du père Paul Chadeuf, détaché à temps partiel au service de la paroisse Saint-Bénigne, le père Gagey écrivit des textes – un par jour – ce premier carnet eut un succès immédiat. Des paroissiens partaient de Dijon : ils faisaient connaître le carnet dans toute la France, et bientôt dans plusieurs parties du monde.
Le père Augustin Gagey est parti rejoindre le Seigneur en décembre 2009. Les laïcs qui travaillaient avec lui ont continué son œuvre, dans le même esprit : aborder des sujets sérieux et les écrire dans un langage simple. Les textes sont supervisés par le père Vincent Richard, président de l'association Carême chrétien, puis par le Vicaire Général qui donne l'Imprimatur .
IMPRIMATUR - Paul Houdart, Vic. Gen. - Dijon, le 26 octobre 2023
Un carnet est aussi proposé aux 10-15 ans ! Intitulé "En route vers Pâques", vous pouvez le retrouver ici : https://lc.cx/nVZ8yZ
Aujourd'hui, les carnets sont édités sur papier et diffusés sur Internet par le site Hozana