Satan a différents noms, comme le diable, le démon, et bien d’autres appellations, que vous trouverez plus bas dans l’article. Découvrez les principales questions et réponses autour de Satan à partir du Catéchisme de l’Eglise catholique. A la fin de cet article, nous vous invitons à découvrir d’autres grandes questions de la foi.
« La plus belle des ruses du diable est de vous persuader qu'il n'existe pas », disait Charles Baudelaire.
Satan ou le Diable existe. Il a tenté Jésus au désert, c’est ce que nous montre le numéro 538 du Catéchisme de l'Eglise catholique : « Les Évangiles parlent d’un temps de solitude de Jésus au désert immédiatement après son baptême par Jean : "Poussé par l’Esprit" au désert, Jésus y demeure quarante jours sans manger ; il vit avec les bêtes sauvages et les anges le servent. A la fin de ce temps, Satan le tente par trois fois, cherchant à mettre en cause son attitude filiale envers Dieu. Jésus repousse ces attaques qui récapitulent les tentations d’Adam au Paradis et d’Israël au désert, et le diable s’éloigne de lui "pour revenir au temps marqué". » (n° 538)
Jésus a triomphé de Satan au désert. C’est ce que nous montre plusieurs numéros du Catéchisme.
« Les Évangélistes indiquent le sens salvifique de cet événement mystérieux. Jésus est le nouvel Adam, resté fidèle là où le premier a succombé à la tentation. Jésus accomplit parfaitement la vocation d’Israël : contrairement à ceux qui provoquèrent jadis Dieu pendant quarante ans au désert (cf. Psaume 95, 10), le Christ se révèle comme le Serviteur de Dieu totalement obéissant à la volonté divine. En cela, Jésus est vainqueur du diable : il a "ligoté l’homme fort" pour lui reprendre son butin (Marc 3, 27). La victoire de Jésus sur le tentateur au désert anticipe la victoire de la passion, obéissance suprême de son amour filial du Père. » (n° 539)
« La tentation au désert montre Jésus, Messie, humble qui triomphe de Satan par sa totale adhésion au dessein de salut voulu par le Père. » (n° 566).
« Jésus, « le Prince de la vie » (Ac 3, 15), a « réduit à l'impuissance, par sa mort, celui qui a la puissance de la mort, c'est-à-dire le diable, et a affranchi tous ceux qui, leur vie entière, étaient tenus en esclavage par la crainte de la mort » (He 2, 14-15). Désormais le Christ ressuscité « détient la clef de la mort et de l'Hadès » (Ap 1, 18) et « au nom de Jésus tout genou fléchit au ciel, sur terre et aux enfers » (Ph 2, 10). » (n° 635)
« Dans l'expression « Jésus est descendu aux enfers », le symbole confesse que Jésus est mort réellement, et que, par sa mort pour nous, il a vaincu la mort et le diable « qui a la puissance de la mort » (He 2, 14) » (n° 636)
« La victoire sur le « prince de ce monde » [Jn 14:30] est acquise, une fois pour toutes, à l'Heure où Jésus se livre librement à la mort pour nous donner sa Vie » (n° 2853)
« le Fils de Dieu, par sa mort et par sa résurrection, nous a délivrés du pouvoir de Satan ainsi que de la mort » (n° 1086)
« Par sa passion, le Christ nous a délivrés de Satan et du péché. » (n° 1708)
Satan a définitivement perdu, mais il veut continuer à perdre des âmes. L’une des armes que Satan peut utiliser est le découragement. De plus, Satan peut essayer de s’attaquer à l’homme avec trois tentations comme l’illusion de l’avoir, le paraître, et l’orgueil.
Il est bon d’être au courant des activités qui sont à éviter, car elles peuvent être des portes d’entrées du Diable. Nous pouvons penser à toutes formes de divination comme la consultation des horoscopes, l’astrologie, la voyance, les médiums (n° 2116), aux pratiques de magie et de sorcellerie (n° 2117), au spiritisme, à l’occultisme, et à des dizaines d’autres activités.
Nous n’avons absolument aucune raison d’avoir peur du Diable, si nous menons une vie chrétienne cohérente, en participant le plus fidèlement possible aux sacrements, notamment l’Eucharistie, et le sacrement de la réconciliation, en ayant une vie de prière, en vivant les béatitudes, en posant des actes bons, et en utilisant le mieux notre liberté.
Le numéro 1673 aborde l’exorcisme : « Quand l'Église demande publiquement et avec autorité, au nom de Jésus-Christ, qu'une personne ou un objet soit protégé contre l'emprise du Malin et soustrait à son empire, on parle d'exorcisme. Jésus l'a pratiqué (cf. Mc 1, 25-26), c'est de lui que l'Église tient le pouvoir et la charge d'exorciser (cf. Mc 3, 15; 6, 7. 13; 16,17). Sous une forme simple, l'exorcisme est pratiqué lors de la célébration du Baptême. L'exorcisme solennel, appelé « grand exorcisme », ne peut être pratiqué que par un prêtre et avec la permission de l'évêque. Il faut y procéder avec prudence, en observant strictement les règles établies par l'Église. L'exorcisme vise à expulser les démons ou à libérer de l'emprise démoniaque et cela par l'autorité spirituelle que Jésus a confié à son Église. Très différent est le cas des maladies, surtout psychiques, dont le soin relève de la science médicale. Il est important, donc, de s'assurer, avant de célébrer l'exorcisme, qu'il s'agit d'une présence du Malin, et non pas d'une maladie. (cf. CIC, can. 1172) »
Généralement, chaque diocèse bénéficie d’un prêtre exorciste, qui a préalablement été nommé par l’évêque.
Avec Hozana, prions pour être fidèle à notre baptême, et ne pas tomber dans la tentation. Nous vous proposons différentes communautés, comme les lectures de la messe du jour, l’Evangile commenté audio, des propositions de prière chaque jour, et d’autres suggestions pour approfondir votre foi.