La neuvaine à la miséricorde divine nous invite à remettre nos âmes en toute confiance entre les bras de Jésus, notre sauveur. Lors de ses apparitions à sainte Faustine, le Christ lui a demandé d’écrire et de réciter cette neuvaine qui se termine par la fête de la miséricorde divine. Il lui a assuré le salut des pécheurs qui se seront confiés à sa miséricorde (en savoir plus sur la dévotion à la miséricorde divine).
La neuvaine invite à prier chaque jour pour un groupe d’âmes.
Toutes ces âmes sont invitées à goûter à la miséricorde de Dieu !
Chaque jour, une prière spécifique est récitée, suivie d’un chapelet à la miséricorde divine. Si cela est possible, il est recommandé de prier chaque jour à 15h, l’heure de la miséricorde divine.
Le chapelet de la miséricorde divine se récite sur un chapelet ordinaire, sa composition a également été transmise à sainte Faustine par le Christ :
Venez découvrir sur Hozana cette belle neuvaine et recevez chaque jour, pendant neuf jours, une courte méditation du journal de sainte Faustine et les prières du jour.
Jour 1 : « Regarde et vois le genre humain dans son état actuel. » (petit Journal de sainte Faustine, 445)
Jour 2 : « Sois tranquille mon enfant, rien ne peut s'opposer à ma volonté » (petit journal de sainte Faustine, 1531)
Jour 3 : « Maintenant, tu vas méditer mon amour dans le très saint sacrement. Là je suis tout entier pour toi, âme, corps et divinité, comme ton époux. Tu sais ce que l'amour exige : une seule chose, la réciprocité... » (petit journal de sainte Faustine, 1770)
Jour 4 : « ... si les pécheurs connaissaient ma miséricorde, il n'en périrait pas un si grand nombre. Parle aux âmes des pécheurs pour qu'elles ne craignent pas de s'approcher de moi, parle-leur de ma grande miséricorde. » (petit journal de sainte Faustine, 1396)
Jour 5 : « Ne t'étonne pas d'être parfois injustement soupçonnée. C'est moi qui par amour pour toi ai bu le premier le calice des souffrances injustes. » (petit journal de sainte Faustine, 289)
Jour 6 : « Oui, je serai toujours près de toi si tu restes toujours un petit enfant. » (petit journal de sainte Faustine, 295)
Jour 7 : « Ma fille, c'est par ta soumission à ma volonté que tu me rends la plus grande gloire, et toi-même, tu gagnes un si grand mérite que ni par les jeûnes, ni par aucune mortification tu ne l'obtiendrais sans cela » (petit journal de sainte Faustine, 904)
Jour 8 : « Cette âme ne se connait pas elle-même, comment pourrait-elle porter un bon jugement sur d'autres âmes ? » (petit journal de sainte Faustine, 1528)
Jour 9 : « Le Seigneur me dit : "Je souffre encore d'une plus grande peine que celle que tu vois" » (petit journal de sainte Faustine, 445)
Il existe un temps liturgique dédié : la neuvaine à la Miséricorde Divine précède la fête de la miséricorde divine, institué par saint Jean-Paul II, le 30 avril 2000. Cette fête a lieu le 1er dimanche après Pâques. La neuvaine débute donc neuf jours avant, lors du vendredi saint.
Le dimanche de la Miséricorde Divine est un jour d’actions de grâce. Ce jour-là, les pêcheurs – en recevant les sacrements (sacrement de la réconciliation et eucharistie) obtiennent une rémission totale de leurs péchés. (Cela peut être l'occasion d'un chapelet des 1000 merci !)
Toutefois, rien ne nous empêche de réciter cette neuvaine à tout moment de l’année, quand nous en ressentons le besoin. Mais il nous faut nous souvenir que pour rentrer totalement dans cette miséricorde, au-delà de la prière elle-même, les sacrements sont nécessaires. Ainsi il est bon de finir la neuvaine avec le sacrement de réconciliation et de pénitence et la sainte communion.
(Découvrez également les litanies à la miséricorde divine)