La confession, c’est-à-dire à le sacrement de pénitence et de réconciliation, fait partie des deux sacrements de guérison avec le sacrement des malades. Mais, pourquoi se confesser ? Pourquoi l’Église demande à minima de se confesser au moins une fois l’an ? Voyons donc à travers cet article d’Hozana quelques raisons et motivations pour lesquelles il est important de fréquenter le sacrement de la réconciliation. A la fin de cette lecture, nous vous invitons à consulter nos articles sur les sacrements et sur la vie chrétienne.
L’un des effets du sacrement de la réconciliation est la réconciliation avec Dieu et avec l’Église. Voici à ce sujet ce que nous dit ci-dessous le Catéchisme de l’Église catholique.
« Toute l'efficacité de la Pénitence consiste à nous rétablir dans la grâce de Dieu et à nous unir à Lui dans une souveraine amitié » (n° 1468)
« Ce sacrement nous réconcilie avec l'Église. Le péché ébrèche ou brise la communion fraternelle. Le sacrement de Pénitence la répare ou la restaure. En ce sens, il ne guérit pas seulement celui qui est rétabli dans la communion ecclésiale, il a aussi un effet vivifiant sur la vie de l'Église qui a souffert du péché d'un de ses membres. Rétabli ou affermi dans la communion des saints, le pécheur est fortifié par l'échange des biens spirituels entre tous les membres vivants du Corps du Christ, qu'ils soient encore dans l'état de pèlerinage ou qu'ils soient déjà dans la patrie céleste » (n° 1469)
« La confession individuelle et intégrale des péchés graves suivie de l'absolution demeure le seul moyen ordinaire pour la réconciliation avec Dieu et avec l'Église. » (n° 1497)
En bref, le sacrement de la réconciliation permet au pénitent de retrouver la communion avec Dieu et avec l’Église.
Le sacrement de la réconciliation est un moyen pour le pénitent de se convertir. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien qu’on l’appelle aussi sacrement de conversion. En invoquant ses péchés et en récitant l’acte de contrition, qui consiste notamment à une ferme résolution de ne plus recommencer, ce sacrement participe à la conversion du pénitent.
Le péché blesse l’homme. Le pardon reçu lors de l’absolution permet au pénitent (celui qui se confesse) de retrouver la paix : « Chez ceux qui reçoivent le sacrement de Pénitence avec un coeur contrit et dans une disposition religieuse, «il est suivi de la paix et de la tranquillité de la conscience, qu'accompagne une forte consolation spirituelle ». » (n° 1468).
En invoquant ses péchés et en obtenant le pardon de Dieu, le sacrement de la réconciliation permet au pénitent de pardonner ses péchés, notamment les péchés les plus graves. En effet, l’un des effets de ce sacrement est la remise de la peine éternelle encourue par les péchés mortels, nous dit le Catéchisme de l’Église catholique.
Comme nous l’avons dit, le sacrement de pénitence et de réconciliation est un sacrement de guérison. En se séparant de Dieu, le péché blesse l’homme et lui fait « manquer la cible ». Durant ce sacrement, l’absolution permet au prêtre de « délier » le pénitent de ses péchés, au nom de Dieu.
Se confesser permet aussi de répondre à l’invitation que nous fait l’Église.
« D'après le commandement de l'Église, « tout fidèle parvenu à l'âge de la discrétion doit confesser au moins une fois par an, les péchés graves dont il a conscience ». Celui qui a conscience d'avoir commis un péché mortel ne doit pas recevoir la Sainte Communion, même s'il éprouve une grande contrition, sans avoir préalablement reçu l'absolution sacramentelle, à moins qu'il n'ait un motif grave pour communier et qu'il ne lui soit possible d'accéder à un confesseur. Les enfants doivent accéder au sacrement de la Pénitence avant de recevoir pour la première fois la Sainte. Communion. » (n° 1457 du Catéchisme de l’Église catholique).
Mentionnons aussi le Code de droit canonique : « Tout fidèle parvenu à l'âge de discrétion est tenu par l'obligation de confesser fidèlement ses péchés graves au moins une fois par an. » (Canon 989)
Comme nous l’avons déjà vu dans un autre article, les sacrements sont nécessaires au salut. Le numéro 1129 du Catéchisme de l’Église catholique dit : « pour les croyants les sacrements de la Nouvelle Alliance sont nécessaires au salut » (n° 1129).
Citons aussi ce numéro ci-dessous du Catéchisme :
« Le péché mortel est une possibilité radicale de la liberté humaine comme l'amour lui-même. Il entraîne la perte de la charité et la privation de la grâce sanctifiante, c'est-à-dire de l'état de grâce. S'il n'est pas racheté par le repentir et le pardon de Dieu, il cause l'exclusion du Royaume du Christ et la mort éternelle de l'enfer, notre liberté ayant le pouvoir de faire des choix pour toujours, sans retour. Cependant si nous pouvons juger qu'un acte est en soi une faute grave, nous devons confier le jugement sur les personnes à la justice et à la miséricorde de Dieu. » (n° 1861)
En bonus : nous vous invitons à lire notre article sur le péché.
Hozana vous offre différentes propositions pour vous faire redécouvrir le sacrement de la réconciliation, comme cette communauté pour vous approcher de la miséricorde de Dieu, ou la communauté Sur les chemins de Miséricorde, mais aussi des retraites ou neuvaines sur ce même thème.