Pourquoi les sacrements sont-ils nécessaires pour les croyants ?

Les sacrements sont au nombre de sept : les sacrements de l’initiation chrétienne avec le baptême, la confirmation et l’eucharistie ; les sacrements de guérison avec le sacrement de réconciliation et l’onction des malades ; et les sacrements du service de la communion avec le sacrement de l’ordre et le mariage. Mais en quoi ces sacrement sont nécessaires pour la vie des croyants ? Dans cet article d’Hozana, découvrez pourquoi ils sont indispensables. A la fin de cette lecture, nous vous invitons à découvrir nos autres articles sur les sacrements.


Les sacrements permettent de transmettre la vie divine aux croyants

Goûter à la vie divine, c’est expérimenter ou renouveler la rencontre personnelle avec le Christ qui veut se faire ami avec nous, et qui veut nous faire participer à sa vie divine dès ici-bas. Une vie sacramentelle permet de participer à la vie divine :


Les sacrements sont nécessaires pour la sanctification des croyants

Un moyen pour un baptisé d’exercer sa charge de prêtre est notamment de participer à l’Eucharistie et aux autres sacrements, comme la réconciliation. Pour plus de détails, nous vous invitons à lire notre article intitulé « Que signifie pour un baptisé être prêtre, prophète et roi ? »


La Constitution sur la Sainte Liturgie (Sacrosanctum Concilium) du Concile Vatican II, au numéro 59 ajoute, que les sacrements permettent de « sanctifier les hommes et d’édifier le Corps du Christ ». Ce même numéro explique aussi au sujet des sacrements : « ils confèrent la grâce, mais, en outre, leur célébration dispose au mieux les fidèles à recevoir fructueusement cette grâce, à rendre à Dieu le juste culte, et à exercer la charité. Il est donc de la plus grande importance que les fidèles comprennent facilement les signes des sacrements et fréquentent de la façon la plus assidue les sacrements qui nourrissent la vie chrétienne. »


Les sacrements sont nécessaires pour le salut

Selon le Catéchisme de l’Église catholique, « pour les croyants les sacrements de la Nouvelle Alliance sont nécessaires au salut » (n° 1129).

Au XVIe siècle, le Concile de Trente a même condamné l’affirmation inverse « Si quelqu’un dit que les sacrements de la Loi nouvelle ne sont pas nécessaires au salut, mais superflus, et que, sans eux ou sans le désir de ceux-ci, les hommes obtiennent de Dieu la grâce de la justification, étant admis que tous ne sont pas nécessaires à chacun : qu’il soit anathème » (décret sur les sacrements).

Mais alors que deviennent ceux qui ne fréquentent pas les sacrements non par refus mais par ignorance ? Le Concile Vatican II donne des éléments de réponse dans Lumen Gentium au numéro 16 : « ceux qui, sans qu’il y ait de leur faute, ignorent l’Évangile du Christ et son Église, mais cherchent pourtant Dieu d’un cœur sincère et s’efforcent, sous l’influence de sa grâce, d’agir de façon à accomplir sa volonté telle que leur conscience la leur révèle et la leur dicte, eux aussi peuvent arriver au salut éternel ».

Ce que veut dire l’Eglise est qu’il serait incohérent d’ignorer les sacrements en connaissance de cause, car par ces signes, le Christ nous unit à sa mort et à sa résurrection. En effet, comme le rappelle le Catéchisme au numéro 1115, « les paroles et les actions de Jésus durant sa vie cachée et son ministère publique étaient déjà salvifiques. Elles anticipaient la puissance de son mystère pascal. Elles annonçaient et préparaient ce qu’il allait donner à l’Église lorsque tout serait accompli. Les mystères de la vie du Christ sont les fondements de ce que, désormais, par les ministres de son Église, le Christ dispense dans les sacrements, car " ce qui était visible en notre Sauveur est passé dans ses mystères » (S. Léon le Grand, sermon 74,2). ». Les sacrements sont donc des moyens privilégiés par lesquels le Christ communique aux membres de son Corps son mystère pascal qui porte les fruits d’une vie nouvelle selon son Esprit.

La Constitution sur la Sainte Liturgie (Sacrosanctum Concilium) du Concile Vatican II, au numéro 59 ajoute, que les sacrements permettent de « sanctifier les hommes et d’édifier le Corps du Christ ». Ce même numéro explique aussi au sujet des sacrements : « ils confèrent la grâce, mais, en outre, leur célébration dispose au mieux les fidèles à recevoir fructueusement cette grâce, à rendre à Dieu le juste culte, et à exercer la charité. Il est donc de la plus grande importance que les fidèles comprennent facilement les signes des sacrements et fréquentent de la façon la plus assidue les sacrements qui nourrissent la vie chrétienne. »

Ainsi, les sacrements ne sont pas seulement nécessaires au salut à la manière d’une règle à respecter, mais, en les unissent vitalement au Christ, ils contribuent aussi à aider les baptisés à exercer la mission de de prêtre, prophète et roi qu’ils ont reçue à leur baptême.


Pour finir, découvrez les numéros 1127 à 1129 du Catéchisme de l’Église catholique.

« Célébrés dignement dans la foi, les sacrements confèrent la grâce qu’ils signifient. Ils sont efficaces parce qu’en eux le Christ lui-même est à l’œuvre : c’est Lui qui baptise, c’est Lui qui agit dans ses sacrements afin de communiquer la grâce que le sacrement signifie. Le Père exauce toujours la prière de l’Église de son Fils qui, dans l’épiclèse de chaque sacrement, exprime sa foi en la puissance de l’Esprit. Comme le feu transforme en lui tout ce qu’il touche, l’Esprit Saint transforme en Vie divine ce qui est soumis à sa puissance. » (n° 1127).


« C’est là le sens de l’affirmation de l’Église : les sacrements agissent ex opere operato (littéralement : " par le fait même que l’action est accomplie "), c’est-à-dire en vertu de l’œuvre salvifique du Christ, accomplie une fois pour toutes. Il s’en suit que " le sacrement n’est pas réalisé par la justice de l’homme qui le donne ou le reçoit, mais par la puissance de Dieu ". Dès lors qu’un sacrement est célébré conformément à l’intention de l’Église, la puissance du Christ et de son Esprit agit en lui et par lui, indépendamment de la sainteté personnelle du ministre. Cependant, les fruits des sacrements dépendent aussi des dispositions de celui qui les reçoit. » (n° 1128).


« L’Église affirme que pour les croyants les sacrements de la Nouvelle Alliance sont nécessaires au salut. La " grâce sacramentelle " est la grâce de l’Esprit Saint donnée par le Christ et propre à chaque sacrement. L’Esprit guérit et transforme ceux qui le reçoivent en les conformant au Fils de Dieu. Le fruit de la vie sacramentelle, c’est que l’Esprit d’adoption déifie(cf. 2 P 1, 4) les fidèles en les unissant vitalement au Fils unique, le Sauveur. » (n° 1129).


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