Le chant de la mer est un chant d’action de grâce pour remercier Dieu d’avoir délivré son peuple de l’escalavage de Pharaon et pour avoir permis aux Hébreux de traverser la mer Rouge. Il se trouve au chapitre 15 du livre de l’Exode. Entonné par Moïse et les hommes du peuple d’Israël, cet hymne de la victoire est également accompagné par les voix, les danses et les tambourins des femmes juives, conduites par Myriam. C’est la première mention d’un chant et d’une danse pour louer Dieu dans la Bible. Mais l’Ancien testament compte après de nombreuses manifestations de louanges, chantées et exprimées collectivement. Les psaumes en sont un bel exemple !
“Alors Moïse et les fils d’Israël chantèrent ce cantique au Seigneur :
« Je chanterai pour le Seigneur ! Éclatante est sa gloire : il a jeté dans la mer cheval et cavalier !
Ma force et mon chant, c’est le Seigneur : il est pour moi le salut. Il est mon Dieu, je le célèbre ; j’exalte le Dieu de mon père.
Le Seigneur est le guerrier des combats ; son nom est « Le Seigneur ».
Les chars du Pharaon et ses armées, il les lance dans la mer.
[L’élite de leurs chefs a sombré dans la mer Rouge. L’abîme les recouvre : ils descendent, comme la pierre, au fond des eaux. Ta droite, Seigneur, magnifique en sa force, ta droite, Seigneur, écrase l’ennemi. La grandeur de ta majesté brise tes adversaires : tu envoies ta colère qui les brûle comme un chaume.]
Au souffle de tes narines, les eaux s’amoncellent : comme une digue, se dressent les flots ; les abîmes se figent au cœur de la mer.
L’ennemi disait : “Je poursuis, je domine, je partage le butin, je m’en repais ; je tire mon épée : je prends les dépouilles !”
Tu souffles ton haleine : la mer les recouvre ; comme du plomb, ils s’abîment dans les eaux redoutables.
Qui est comme toi parmi les dieux, Seigneur ? Qui est comme toi, magnifique en sainteté, terrible en ses exploits, auteur de prodiges ?
Tu étends ta main droite : la terre les avale.
Par ta fidélité tu conduis ce peuple que tu as racheté ; tu les guides par ta force vers ta sainte demeure.
[Les peuples ont entendu : ils tremblent ; les douleurs ont saisi les habitants de Philistie. Les princes d’Édom sont pris d’effroi. Un tremblement a saisi les puissants de Moab ; tous les habitants de Canaan sont terrifiés, la peur et la terreur tombent sur eux. Sous la vigueur de ton bras, ils se taisent, pétrifiés, pendant que ton peuple passe, Seigneur, que passe le peuple acquis par toi.]
Tu les amènes, tu les plantes sur la montagne, ton héritage, le lieu que tu as fait, Seigneur, pour l’habiter, le sanctuaire, Seigneur, fondé par tes mains.
Le Seigneur régnera pour les siècles des siècles. »
(traduction aelf)
Ce cantique de la victoire suit la traversée de la mer Rouge. Ce récit a une grande valeur symbolique et nous rappelle aussi nos passages de la mort à la vie, de l’esclavage à la liberté de Dieu.
La mer symbolise tout à la fois nos peurs, notre inconscient, la mort. Mais Dieu, en séparant la mer, en permettant au peuple hébreux de la traverser sans crainte, fait de l’eau un élément de salut, de renouveau. Nous retrouvons cette double symbolique de l’eau dans le rituel du baptême.
Avec Dieu, nous sommes déjà vainqueurs comme nous le rappelle l’épisode de la mer Rouge dans la Bible : Confiez vos détresses et souffrances au Seigneur à travers cette neuvaine en ligne pour retrouver confiance et estime de soi pour les personnes souffrant de dépression, de burn out, d’isolement ou cette neuvaine pour demander la guérison face à la maladie ou l’addiction.