La petite sainte Thérèse de Lisieux, qui est entrée au Carmel de Lisieux à 15 ans seulement, et qui a fait “tomber une pluie de roses” après sa mort, est à l’origine de nombreux miracles, notamment des guérisons. Elle est également apparue deux fois, à deux religieuses, pour leur apporter son secours. Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face a été canonisée par le pape Pie XI, le 17 mai 1925.
Sainte Thérèse de Lisieux est apparue une première fois, en 1915, à une jeune novice du Couvent des Filles de la Croix, à Ustaritz, dans les Basses-Pyrénées. La jeune femme, Marie-Renée Lauroa, devenue sœur Louise de Saint-Germain, était régulièrement malade, depuis 4 ans environ, prise de violents vomissements. Après des examens médicaux, on découvrit qu’elle avait un ulcère à l’estomac. Rien ne parvient à la guérir. Elle reste alors à l’infirmerie, de longs mois durant. Un jour, voyant que son état s’est quelque peu amélioré, elle sort de l’infirmerie et reprend sa vie de religieuse. Malheureusement, le répit ne fût que de courte durée, elle rechuta aussitôt. Sœur Louise retourna d’où elle venait. Cette fois, son état s’empira radicalement. Ses sœurs, très inquiètes, voulurent lui administrer les derniers sacrements. Mais la pauvre fille était même trop faible pour avaler le Saint Sacrement. Alors, toute la communauté se tourna, désespérée, vers sainte Thérèse de Lisieux. Elles la prièrent toutes, avec une ferveur particulière, du 3 au 11 juin 1915. Même sœur Louise, dans un ultime effort se joint à leurs prières.
Dans la nuit du 1er juillet, sainte Thérèse apparut pour la première fois à sœur Louise et lui dit “Récitez fidèlement tous les jours trois Pater, Ave et Gloria, avec trois fois l’invocation “Cœur Sacré de Jésus, protégez l’Église, la France et la Congrégation”. Propagez cette dévotion parmi vos sœurs”. La souffrante et ses sœurs s’exécutèrent.
La sainte apparut le lendemain et le surlendemain à la jeune novice, en répétant les mêmes paroles. Et, le matin du 3 juillet, sœur Louise sentit une douce main se poser sur sa tête et elle fût aussitôt rassurée. Elle n’avait plus peur et ne demandait plus à la petite sainte de guérir mais simplement un peu de réconfort, malgré ses atroces douleurs. Durant ces trois jours, un mystérieux parfum s’échappait de la chambre de la malade. Mais sœur Louise ne guérit pas pour autant. Elle continua à prier, comme lui avait enseigné sainte Thérèse, tous les jours.
Jusqu’à une nuit de septembre 1916, où sainte Thérèse de l’Enfant Jésus apparut une nouvelle fois à sœur Louise de Saint-Germain. Elle lui dit : “Soyez généreuse, bientôt vous guérirez, je vous le promets”.
Le lendemain, qu’elle ne fût pas la surprise des religieuses de retrouver le sol de la chambre de la malade jonché de pétales de roses ! Puis, quelques jours plus tard, le 21 septembre, après de violentes et inquiétantes crises, sœur Louise se leva de son lit, guérie, sans douleur. Cette guérison miraculeusement fût attestée par son médecin et contribua à la béatification de sainte Thérèse.
Sainte Thérèse de Lisieux est apparue à la prieure d’un carmel à Gallipoli, dans les Pouilles (dans le sud de l’Italie), le 16 janvier 1910. Depuis cette apparition et le miracle qui en suivit, le carmel est un lieu de pèlerinage.
Depuis un certain temps, mère Maria Carmela du Cœur de Jésus, la prieure, était très inquiète car elle ne parvenait plus à payer ses dettes, manquant de revenus.
Ses préoccupations la rendirent malade. Elle pria alors avec ferveur sainte Thérèse de lui venir en aide. Une nuit, la sainte apparut à la mère dans un songe.
Elle lui dit : “Regarde, le Seigneur se sert aussi bien des habitants du Ciel que de ceux de la terre. Voilà cinq cents lires avec lesquelles tu paieras la dette de ta communauté”. La prieure en fût très étonnée mais fît confiance à sainte Thérèse.
À son réveil, les religieuses, très inquiètes car son état s’était aggravé la vieille, voulurent appeler un médecin. Mais Mère Maria les rassure en leur disant qu’elle se porte mieux et leur expliqua son rêve.
Les religieuses insistent alors pour que leur supérieur aille voir dans son coffre si les cinq cents lires s’y trouvent vraiment. À contre-cœur, la supérieure s’exécuta, dubitative. Mais, stupéfaite, elle trouva bien un miraculeux billet. Elle raconta tout cela dans une lettre qu’elle envoya à Mère Agnès, la supérieure du Carmel de Lisieux :
“Vous pouvez imaginer avec quelle affection et quel plaisir j’ai reçu vos écrits et combien je m’estime fortunée de pouvoir me recommander aux prières d’une sœur germaine de la très chère sœur Thérèse de l’Enfant-Jésus, ma confidente intime ! Cette belle Âme, bien qu’elle soit au Ciel, jouit de rester et de faire du bien sur cette terre, surtout aux âmes pécheresses, si bien qu’il ne faut pas vous étonner, ma Révérende Mère, si la chère Sœur Thérèse, en tant qu’Ange intercesseur auprès du Cœur de Jésus, a daigné accomplir un miracle dans notre monastère, en se servant de l’être le plus abject de cette sainte communauté [...] La nuit précédant le 16 janvier de cette année, je ne la passais pas très bien, je souffrais physiquement. Trois heures du matin sonnaient, et presque à la limite de mes forces je me relevais un peu sur mon lit comme pour me rafraîchir et je m’endormis. Alors j’eus un rêve et je sentis comme une main qui me touchait et qui, remontant ma couverture, me couvrait avec amour. [...] “Regarde, le Seigneur se sert aussi bien des habitants du Ciel que de ceux de la terre. Voilà cinq cents lires avec lesquelles tu paieras la dette de votre communauté”. Les prenant, je répondis que la dette de ma communauté était seulement de trois cents lires et elle reprit : “Cela signifie que le reste est en plus, mais comme tu ne peux pas garder d’argent dans ta cellule, viens avec moi”. Moi sans répondre je pensais: “Comment puis-je me lever trempée de sueur comme je le suis?”. Alors pénétrant mes pensées, elle ajouta en souriant : “La bilocation se produira”. Et au moment même, je me trouvai hors de ma cellule en compagnie d’une jeune sœur carmélite […] Je la regardai joyeuse et émerveillée et je me prosternai pour la remercier en disant : oh, ma Sainte Mère ! Mais me relevant et me caressant affectueusement elle répondit : “Non, ma fille, je ne suis pas Notre Sainte Mère, je suis la servante de Dieu, Soeur Thérèse de Lisieux… ! Aujourd’hui fête au Ciel, fête sur la terre, puisque c’est la fête du Saint Nom de Jésus”.
“Ô Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, vois la confiance que je mets en toi et accueille mes intentions. Intercède pour moi auprès de la Vierge Marie qui vint te sourire au moment de l’épreuve. Regarde aussi tous ceux qui peinent et qui souffrent et tous ceux qui te prient : je m’unis à eux comme à des sœurs et à des frères. À travers les grâces que nous demandons si telle est la volonté du Seigneur, donne-nous d’être fortifiés dans la foi, l’espérance et l’amour sur le chemin de la vie, et d’être aidés au moment de la mort, afin de passer de ce monde dans la paix du Père et de connaître l’éternité de joie des enfants de Dieu. Amen !”
“Je suis encore sur la rive étrangère ; mais, pressentant le bonheur éternel, oh ! Je voudrais déjà quitter la terre et contempler les merveilles du Ciel ! Lorsque je rêve à l'immortelle vie, de mon exil je ne sens plus le poids ; bientôt, mon Dieu, vers ma seule patrie je volerai pour la première fois ! Ah ! Donne-moi, Jésus, de blanches ailes, pour que, vers toi, je prenne mon essor. Je veux voler aux rives éternelles, je veux te voir, ô mon divin trésor ! Je veux voler dans les bras de Marie, me reposer sur ce trône de choix, et recevoir de ma mère chérie, le doux baiser pour la première fois ! Mon bien-aimé, de ton premier sourire, fais-moi bientôt entrevoir la douceur ; Ah ! Laisse-moi, dans mon brûlant délire, oui, laisse-moi me cacher en ton cœur. Heureux instant ! Ô bonheur ineffable ! Quand j'entendrai le doux son de ta voix ... Quand je verrai, de ta face adorable, l'éclat divin, pour la première fois ! Tu le sais bien, mon unique martyre c'est ton amour, cœur sacré de Jésus ! Vers ton beau ciel, si mon âme soupire, c'est pour t'aimer... T'aimer de plus en plus ! Au ciel, toujours m'enivrant de tendresse, je t'aimerai sans mesure et sans loi. Et mon bonheur me paraîtra sans cesse aussi nouveau que la première fois ! Ainsi soit-il.”
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