“ Toute arme forgée contre toi restera inefficace ; toute langue qui te citera au tribunal, tu la condamneras. Telle est la part des serviteurs du Seigneur, telle est la justice qui leur viendra de moi, – oracle du Seigneur.” (Esaïe 54, 17) Ce verset est tiré du livre du prophète Esaïe. Comme tout prophète, Esaïe est envoyé par Dieu pour parler à son peuple, un peuple idolâtre et qui se détourne de lui. Mais, par la bouche de son prophète, c’est une magnifique déclaration d’amour et de miséricorde que Dieu fait à son peuple.
“Jérusalem, malheureuse, battue par la tempête, inconsolée, voici que je vais sertir tes pierres et poser tes fondations sur des saphirs.
Je ferai tes créneaux avec des rubis, tes portes en cristal de roche, et toute ton enceinte avec des pierres précieuses.
Tes fils seront tous disciples du Seigneur, et grande sera leur paix.
Tu seras établie sur la justice : loin de toi l’oppression, tu n’auras plus à craindre ; loin de toi la terreur, elle ne t’approchera plus.
Si l’on s’en prend à toi, moi, je n’y suis pour rien ; et quiconque s’en prend à toi devant toi tombera.
Voici que moi, j’ai créé l’artisan qui souffle sur les braises et en retire l’arme appropriée ; c’est moi aussi qui ai créé le destructeur pour ravager.
Toute arme forgée contre toi restera inefficace ; toute langue qui te citera au tribunal, tu la condamneras. Telle est la part des serviteurs du Seigneur, telle est la justice qui leur viendra de moi, – oracle du Seigneur.” (Esaïe 54, 11-17)
(Découvrez d’autres passages commentés du livre d’Esaïe : Esaïe 19, 20 ; Esaïe 40, 31 ; Esaïe 41, 10, …)
Dans la première partie du chapitre 54 du livre d’Esaïe, le peuple hébreux est comparé à une femme adultère et malheureuse. Mais Dieu lui dit : “Oui, comme une femme abandonnée, accablée, le Seigneur te rappelle. Est-ce que l’on rejette la femme de sa jeunesse ? – dit ton Dieu.” (Esaïe 54, 6)
Non Dieu ne rejette pas les siens, même si ceux-ci se sont détournés de lui. Dieu est fidélité et miséricorde comme nous le rappelle la parabole du Fils prodigue.
Il nous invite à revenir à lui et nous promet alors sa paix, sa joie, sa justice et sa protection. Il nous défendra, nous protégera, nous chérira.
Osons revenir à lui et trouver refuge dans ses bras grand ouverts !
La miséricorde de Dieu est infinie. A travers différentes propositions, Hozana vous invite à mieux la découvrir comme, par exemple avec :