« Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur : ce qui était en premier s’en est allé. » (Ap 21,4). Ce verset de l’apocalypse se situe dans le cadre de la Jérusalem future, appelée aussi la Jérusalem céleste, qui fait référence à la cité des élus, en opposition avec Babylone. Le verset 4 forme une même unité avec les versets 1 à 8 qui ont la Jérusalem céleste comme dénominateur commun.
« Alors j’ai vu un ciel nouveau et une terre nouvelle, car le premier ciel et la première terre s’en étaient allés et, de mer, il n’y en a plus.
Et la Ville sainte, la Jérusalem nouvelle, je l’ai vue qui descendait du ciel, d’auprès de Dieu, prête pour les noces, comme une épouse parée pour son mari.
Et j’entendis une voix forte qui venait du Trône. Elle disait : « Voici la demeure de Dieu avec les hommes ; il demeurera avec eux, et ils seront ses peuples, et lui-même, Dieu avec eux, sera leur Dieu.
Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur : ce qui était en premier s’en est allé. »
Alors celui qui siégeait sur le Trône déclara : « Voici que je fais toutes choses nouvelles. » Et il dit : « Écris, car ces paroles sont dignes de foi et vraies. »
Puis il me dit : « C’est fait. Moi, je suis l’alpha et l’oméga, le commencement et la fin. À celui qui a soif, moi, je donnerai l’eau de la source de vie, gratuitement.
Tel sera l’héritage du vainqueur ; je serai son Dieu, et lui sera mon fils.
Quant aux lâches, perfides, êtres abominables, meurtriers, débauchés, sorciers, idolâtres et tous les menteurs, la part qui leur revient, c’est l’étang embrasé de feu et de soufre, qui est la seconde mort. » (Apocalypse 21, 1-8)
(traduction : aelf.org)
Comme nous l’avons vu, ce verset s’inscrit dans une unité littéraire plus large des versets 1 à 8, qui est le cadre de la Jérusalem céleste. La « terre nouvelle » au verset 1 fait référence à Isaïe au chapitre 65 : « Oui, voici : je vais créer un ciel nouveau et une terre nouvelle, on ne se souviendra plus du passé, il ne reviendra plus à l’esprit » (Isaïe, 65,17). Dans cette terre nouvelle, il n’y aura plus de mer car il n’y aura plus de mal (la mer étant associée au mal). C’est la raison pour laquelle on peut dire que la mort ne sera plus. Juste avant le verset 4, au verset 3, nous avons « voici la demeure de Dieu avec les hommes ; il demeurera avec eux, et ils seront ses peuples, et lui-même, Dieu avec eux, sera leur Dieu », ce qui fait référence aux nouvelles fiançailles de Jérusalem avec son Dieu. Le prophète Isaïe nous décrit ce nouveau lieu qui sera synonyme de joie « Soyez plutôt dans la joie, exultez sans fin pour ce que je crée. Car je vais recréer Jérusalem, pour qu’elle soit exultation, et que son peuple devienne joie. J’exulterai en Jérusalem, je trouverai ma joie dans mon peuple. On n’y entendra plus de pleurs ni de cris. » (Isaïe, 65,18-19). A partir de cela et d’Isaïe, nous comprenons donc mieux ce verset 4 : « Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur : ce qui était en premier s’en est allé. » (Ap 21,4) ».
Ajoutons pour finir, que ce verset d’espérance et de consolation fait partie des suggestions de lectures proposées dans la célébration des funérailles.
Avec Hozana, vivons déjà dans la Jérusalem céleste en nous fortifiant dans notre relation au Christ, que ce soit avec la lecture et la méditation de la Sainte Ecriture, avec la prière ou avec la lecture de différentes ressources. En outre, il existe aussi différentes communautés et propositions qui peuvent nous aider, telles que :