La liberté de consentement fait partie des quatre piliers du sacrement du mariage à l’église, avec la fidélité, l’indissolubilité et l’ouverture à la vie. Qu’est-ce que cela signifie ? Voyons donc à travers cet article d’Hozana quelques leçons et enseignements que nous pouvons tirer de ce pilier, à partir notamment du Catéchisme de l'Eglise catholique.
A la fin de cette lecture, nous vous invitons à consulter nos articles sur le sacrement du mariage et sur les sacrements.
« Les protagonistes de l'alliance matrimoniale sont un homme et une femme baptisés, libres de contracter le mariage et qui expriment librement leur consentement. « Être libre » veut dire : ne pas subir de contrainte ; ne pas être empêché par une loi naturelle ou ecclésiastique. » (n° 1625).
Pour que le sacrement du mariage soit valide, l’échange des consentements entre les deux époux est nécessaire : « L'Église considère l'échange des consentements entre les époux comme l'élément indispensable « qui fait le mariage ». Si le consentement manque, il n'y a pas de mariage. » (n° 1626).
« Le consentement consiste en un «acte humain par lequel les époux se donnent et se reçoivent mutuellement» : «Je te prends comme ma femme». «Je te prends comme mon mari». Ce consentement qui lie les époux entre eux, trouve son accomplissement en ce que les deux «deviennent une seule chair ». (n° 1627).
« Le consentement doit être un acte de la volonté de chacun des contractants, libre de violence ou de crainte grave externe. Aucun pouvoir humain ne peut se substituer à ce consentement. Si cette liberté manque, le mariage est invalide. » (n° 1628).
« Pour cette raison (ou pour d'autres raisons qui rendent nul et non avenu le mariage: ), l'Église peut, après examen de la situation par le tribunal ecclésiastique compétent, déclarer «la nullité du mariage», c'est-à-dire que le mariage n'a jamais existé. En ce cas, les contractants sont libres de se marier, quitte à se tenir aux obligations naturelles d'une union antérieure. (n° 1629).
« Le prêtre (ou le diacre) qui assiste à la célébration du mariage, accueille le consentement des époux au nom de l'Église et donne la bénédiction de l'Église. La présence du ministre de l'Église (et aussi des témoins) exprime visiblement que le mariage est une réalité ecclésiale. » (n° 1630).
« Le mariage se fonde sur le consentement des contractants, c'est-à-dire sur la volonté de se donner mutuellement et définitivement dans le but de vivre une alliance d’amour fidèle et fécond. » (n° 1662).
3 cas empêchent le mariage : les personnes « qui n’ont pas l'usage suffisant de la raison; qui souffrent d'un grave défaut de discernement concernant les droits et les devoirs essentiels du mariage à donner et à recevoir mutuellement; qui pour des causes de nature psychique ne peuvent assumer les obligations essentielles du mariage. » (Canon N° 1095 Code de Droit Canonique )
Dans le rituel de la célébration du mariage à l’église, le prêtre ou le diacre interroge les époux notamment au niveau de la liberté : « Vous allez vous engager l’un envers l’autre. Est-ce librement et sans contrainte ? ». En répondant séparément « oui », les époux échangent leur consentement.
Il y a une deuxième formule dans le rituel où le célébrant peut dire : « Le mariage suppose que les époux s’engagent l’un envers l’autre librement et sans contrainte, qu’ils se promettent amour mutuel et respect pour toute leur vie [qu’ils accueillent les enfants que Dieu leur donne et les éduquent selon l’Évangile du Christ et dans la foi de l’Église].
Puis le célébrant demande ensuite aux futurs époux : « est-ce bien ainsi que vous voulez vivre dans le mariage ? » Les deux époux répondent séparément « oui », ce qui fait le mariage.
Hozana propose aux couples quelques pistes sur ce pilier du mariage, qu’est la liberté de consentement.
Le mariage chrétien est un réel chemin de sainteté et de bonheur.
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Il y a aussi d’autres communautés pour confier son désir de rencontre, ou cette neuvaine.