Le pardon est notamment abordé dans l’article 10 (« Je crois au pardon des péchés ») de la deuxième section (« La profession de la foi chrétienne, Les symboles de la foi ») de la première partie (« La profession de la foi ») du Catéchisme de l'Eglise catholique.
Découvrez donc les principales questions et réponses autour du pardon à partir du Catéchisme. A la fin de cette lecture sur le pardon, nous vous invitons à découvrir d’autres grandes questions de la vie chrétienne.
Un seul baptême pour le pardon des péchés englobe les numéros 977 à 980 du Catéchisme de l'Eglise catholique.
Nous pouvons notamment retenir que :
Le numéro 982 nous dit : “Il n’y a aucune faute, aussi grave soit-elle, que la Sainte Église ne puisse remettre." Il n’est personne, si méchant et si coupable qu’il soit, qui ne doive espérer avec assurance son pardon, pourvu que son repentir soit sincère " (Catech. R. 1, 11, 5). Le Christ qui est mort pour tous les hommes, veut que, dans son Église, les portes du pardon soient toujours ouvertes à quiconque revient du péché (cf. Mt 18,21-22). » ( n° 982). Cependant, le péché (ou le blasphème) contre l’Esprit Saint n’est pas remis :
“Tout péché et blasphème sera remis aux hommes, mais le blasphème contre l'Esprit ne sera pas remis” (n° 1864).
L’Église est le signe et l'instrument du pardon et de la réconciliation notamment par le sacrement de la réconciliation, c’est ce que nous dit le numéro 1442 : « Le Christ a voulu que son Église soit tout entière, dans sa prière, sa vie et son agir, le signe et l'instrument du pardon et de la réconciliation qu'Il nous a acquis au prix de son sang. Il a cependant confié l'exercice du pouvoir d'absolution au ministère apostolique. Celui-ci est chargé du « ministère de la réconciliation » (2 Co 5, 18). L'apôtre est envoyé « au nom du Christ », et « c'est Dieu lui-même » qui, à travers lui, exhorte et supplie : « Laissez-vous réconcilier avec Dieu » (2 Co 5, 20). » ( n° 1442).
Le numéro 982 du Catéchisme nous dit : « Il n’est personne, si méchant et si coupable qu’il soit, qui ne doive espérer avec assurance son pardon, pourvu que son repentir soit sincère » ( n° 982)
« Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés », constitue la cinquième demande de la prière du Notre Père.
« La cinquième demande implore pour nos offenses la miséricorde de Dieu, laquelle ne peut pénétrer dans notre cœur que si nous avons su pardonner à nos ennemis, à l'exemple et avec l'aide du Christ. » ( n° 2862)
« La prière chrétienne va jusqu'au pardon des ennemis. Elle transfigure le disciple en le configurant à son Maître. Le pardon est un sommet de la prière chrétienne ; le don de la prière ne peut être reçu que dans un cœur accordé à la compassion divine. Le pardon témoigne aussi que, dans notre monde, l'amour est plus fort que le péché. Les martyrs, d'hier et d'aujourd'hui, portent ce témoignage de Jésus. Le pardon est la condition fondamentale de la Réconciliation, des enfants de Dieu avec leur Père et des hommes entre eux. » ( n° 2844).
Avec Hozana, prions pour développer davantage le pardon dans nos vies : c’est-à-dire pouvoir pardonner tous ceux qui nous ont offensés, et pouvoir fréquenter de plus en plus le sacrement de la réconciliation pour demander le pardon de Dieu quand nous « ratons la cible ». Hozana veut vous faire goûter la miséricorde de Dieu, à travers différentes communautés, comme cette neuvaine à la miséricorde Divine, cette communauté pour prier et louer la Miséricorde Divine, ou celle-ci pour faire une expérience sur les chemins de Miséricorde par la grâce de Dieu.