La sainte Vierge Marie est certainement la sainte qui est la plus apparue parmi tous les saints. Ces phénomènes sont inexpliqués par l’Église. Ainsi, on les a qualifiés de miracles car, lors d’une apparition, la Vierge Marie annonçait l’arrivée d’évènements en donnant des messages bien précis, et cela s’est toujours produit.
En France, la sainte Vierge est apparue 10 fois. Quatre de ces apparitions sont reconnues par l’Église catholique. Les six autres ne sont pas officiellement reconnues mais leur culte et l’organisation de pèlerinage ont été autorisés. En revanche, les messages reçus lors de ces dix apparitions ont tous été communiqués.
Au Laus, dans les Hautes-Alpes, la Vierge Marie est apparue pendant 54 ans, de 1664 à 1718, dans un contexte de jansénisme, à Benoîte Rencurel, une jeune bergère de dix-sept ans. Ce sont les plus longues apparitions reconnues par l’Église, elles ont été très documentées (par un avocat, par un ermite et par un docteur en théologie). De nombreux pèlerins y affluent depuis lors et des miracles de guérisons y ont eu lieu. Malgré cela, la jeune Benoîte souffrit tout de même des persécutions des prêtres jansénistes qui n’approuvaient pas les messages qu’elle transmettait.
La Sainte Vierge est apparue le 19 septembre 1846 à La Salette (en Isère) à deux petits bergers, Maximin et Mélanie. Elle leur donne un message qui bouleverse tous les habitants du petit village : “Avancez, mes enfants, n’ayez pas peur, je suis ici pour vous conter une grande nouvelle. Si mon peuple ne veut pas se soumettre, je suis forcée de laisser aller le bras de mon Fils. Il est si fort et si pesant que je ne puis plus le maintenir. Depuis le temps que je souffre pour vous autres ! Si je veux que mon Fils ne vous abandonne pas, je suis chargée de le prier sans cesse…”
L’apparition a été reconnue cinq ans plus tard par l’évêque du diocèse, qui a autorisé l’élévation d’un sanctuaire en l’honneur de la Mère de Dieu. Il est, aujourd’hui, le deuxième sanctuaire chrétien le plus visité de France, après Lourdes.
En 1854, à Lourdes, un petit village des Hautes-Pyrénées, apparaît la Vierge Marie à une jeune fille, Bernadette Soubirous, à dix-huit reprises, pendant six mois. La jeune Bernadette est issue d’une famille très pauvre et elle est illettrée. Au fur et à mesure des apparitions, le nombre de croyants augmente. La grotte où la Vierge apparaît devient rapidement un lieu de pèlerinage, aujourd’hui le premier en France.
Une chapelle est alors construite, qui deviendra une basilique. De nombreux miracles de guérisons ont eu lieu à la source découverte par Bernadette Soubirous.
La Mère de Dieu est apparue à quatre enfants (deux jeunes frères et leurs petites voisines) du petit village de Pontmain, en Mayenne, le 17 janvier 1871. Les enfants admirent “une belle dame dans le ciel” pendant trois heures. Les habitants de Pontmain finissent même par joindre leurs prières à celles des enfants, en s’agenouillant à leurs côtés. Un miracle eut lieu le jour même de l’apparition. La France était en guerre contre la Prusse et l’armée ennemie marchait sur Pontmain. La situation semblait perdue. Or, le soir du 17 janvier, la sentinelle française rapporte que les Allemands ont fui, précipitamment. Le village est sauvé. Dès l’année suivante, l’apparition a été officiellement reconnue par l’Église. Un sanctuaire y fût construit, élevé au rang de basilique, par le pape Pie X.
Le 19 septembre 1657, dans le village de Notre-Dame-de-l’Osier, en Auvergne-Rhône-Alpes, la Mère de Jésus est apparue à un agriculteur protestant, Pierre Port-Combet. Cette apparition avait été précédée du “miracle de l’osier”, le 25 mars 1649, alors que Pierre Port-Combet, sa femme et leurs enfants habitaient au hameau “des Plantés”, non loin de la petite ville de Vinay, à l’ouest de Grenoble.
Ainsi, le protestant vît “une belle dame vêtue de blanc et de bleu”, en 1657, alors qu’il travaillait au champs. Notre-Dame lui annonce alors que sa vie touche à sa fin et que s’il ne se convertit pas au catholicisme, il ira en enfer. L’homme s’est converti sur son lit de mort, sept jours avant de rendre son âme à Dieu.
Le hameau “des Plantés” a, depuis lors, changé de nom et est devenu “Notre-Dame-de-l’Osier”. C’est un lieu de pèlerinage, qui attire chaque année de nombreux pèlerins.
À partir du 15 août 1652 et jusqu’au début du mois de septembre de la même année, Jeanne Courtel, une fillette de 11 ou 12 ans, vît une quinzaine de fois la sainte Vierge Marie, à Querrien sur la commune de La Prénessaye, dans les Côtes d’Armor. Dès sa première apparition, Notre Dame fît un miracle : Jeanne était sourde et muette de naissance mais fût aussitôt guérie, à la grande stupeur du village entier. Très rapidement une chapelle fût érigée à l’endroit des apparitions, par l’évêque du diocèse, afin d’organiser la dévotion des fidèles. Même si les apparitions n’ont pas officiellement été reconnues par l’Église à la suite d’une enquête canonique, le culte est autorisé et un pèlerinage est organisé, rassemblant près de 70 000 pèlerins par an.
En avril 1830, dans un couvent des Filles de la Charité de la rue du Bac, à Paris, une religieuse du nom de Catherine Labouré, encore novice à l’époque, vît, à trois reprises, la Sainte Vierge Marie. C’est au cours de ces apparitions que la Mère de Jésus demanda à la jeune femme de 24 ans de faire frapper une médaille, selon une description très précise. La médaille fût à l’origine de nombreux miracles. C’est pourquoi, elle est aujourd’hui appelée “médaille miraculeuse”. Si ces apparitions ne sont pas officiellement reconnues par l’Église catholique, elles le sont officieusement du fait du procès canonique ouvert pour la médaille miraculeuse et de la canonisation de la jeune novice.
Durant l’année 1876, à Pellevoisin, en Centre-Val de Loire, la Vierge Marie est apparue quinze fois à une domestique de 33 ans, Estelle Faguette. Ces apparitions sont survenues après que la jeune femme est écrit une lettre à la Mère du Sauveur dans laquelle elle lui demande de la guérir de sa péritonite tuberculeuse (déclarée incurable par les médecins), afin de pouvoir travailler et subvenir aux besoin de ses parents. Lors de la cinquième apparition, Notre Dame annonce à Estelle qu’elle va guérir. Plus tard, elle lui donne comme mission de répandre la dévotion du scapulaire du Sacré Cœur. En 1877, l’évêque de Bourges autorisa le culte à Notre Dame de Pellevoisin et la chambre d’Estelle fût transformée en chapelle.
Le hameau de Kerizinen est un sanctuaire marial depuis les apparitions de la Sainte Vierge entre le 15 septembre 1938 et le 1er octobre 1965. Notre Dame est apparue 71 fois, parfois avec son Fils, dans le village de Plounévez-Lochrist (proche de Kerizinen), dans le Finistère, à Jeanne-Louise Ramonet, âgée de 28 ans. La jeune femme a même vu, une seule fois, la Sainte Famille au complet. Elle a consciencieusement consigné tous les messages reçus, soixante-cinq au total, dans des cahiers, qui ont été publiés. Malgré le grand nombre d'apparitions, l’Église ne les a pas reconnues. Rapidement, des premiers miracles surviennent, notamment grâce à une source miraculeusement apparue, selon la promesse de la Sainte Vierge. En 1956, un petit oratoire est construit dans le champ où ont eu lieu les apparitions. 20 ans plus tard, un grand oratoire est construit, au-dessus du premier qui a été conservé, afin de subvenir à l’affluence de pèlerins.
À l’Ile Bouchard, commune d’Indre et Loire, le 8 décembre 1947, Notre Dame est apparue à 4 fillettes, âgées de 12 à 7 ans, pendant une semaine. Les quatre petites filles ont rapporté qu’elles ont vu la Vierge Marie alors qu’elles priaient devant l’autel et que la “belle dame” leur a confié une mission “Dites aux petits enfants de prier pour la France qui en bien besoin”. Les enfants ont été longuement interrogés afin de s’assurer de la véracité de leurs propos. Mais, malgré le fait qu’elles aient transmis les messages de la Sainte Vierge, les apparitions n’ont pas été officiellement reconnues par l’Église. Les messages, en revanche, ont pu être diffusés et le culte a été autorisé. Le 8 décembre 2001, l’évêque de Tours à officiellement autorisé les pèlerinages à l’Île Bouchard, dans la grotte demandée par la Vierge.
Une autre apparition est connue mais elle n’a pas été reconnue et aucun pèlerinage n’y est organisé. En revanche, elle est célébrée lors d’une fête instituée par le Saint Siège.
C’est l’apparition de Notre-Dame du Rosaire à saint Dominique, en 1208, dans l’église de Prouille, dans le Languedoc. Notre Dame, lors de son apparition, présenta au saint homme le rosaire comme étant une arme face à l’hérésie et comme un instrument de foi et de conversion. En 1571, le pape Pie V institue comme fête annuelle “Notre-Dame de la Victoire”, le 7 octobre, afin de célébrer la victoire de la bataille de Lépante (la flotte de la Sainte Ligue vainquit celle de l’Empire Ottoman), que l’on a attribuée à la Vierge Marie. Mais, en 1969, le pape Paul VI changea le nom de la fête en “Notre-Dame du Rosaire”.
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