Les stigmates de saint Padre Pio

Le Padre Pio a été canonisé par le pape saint Jean-Paul II, le 16 juin 2002. Ce dernier a également ouvert une procédure de reconnaissance des stigmates du moine capucin. Seuls ceux de saint François d’Assise et de sainte Catherine de Sienne ont officiellement été reconnus par l’Église catholique après une rigoureuse enquête.

En effet, l’Église reconnaît les stigmates comme un miracle mais reste pour autant très prudente et s’entoure de médecins qualifiés.

 

Courte biographie du padre Pio

Le futur grand saint Padre Pio est né, sous le nom de Francesco Forgione, le 25 mai 1887 à Pietrelcina, en Italie. Il grandit dans une famille très pieuse et voit une première fois le Christ alors qu’il n’est âgé que de cinq ans. Francesco a reçu des grâces spéciales du Seigneur dès son plus jeune âge car alors qu’il n'était qu’un petit garçon il expliquait préférer passer du temps avec son ange gardien plutôt qu’avec les enfants de son âge. Les attaques du démon commencèrent à cette époque également. Mais le petit garçon était protégé par la sainte Vierge Marie. Il entre chez les capucins de Morcone en 1903 et devient officiellement Pio, en l’honneur du pape Pie V. Ordonné prêtre en 1910, il est rapidement renvoyé dans sa famille pour des raisons de santé. Il reçoit vers 1916 les stigmates invisibles et entre au même moment au couvent de San Giovanni Rotondo où il restera jusqu’à sa mort. Il reçoit les stigmates, visibles cette fois-ci, en 1918, après qu’il ait vécu la transverbération

Le saint Padre Pio reçut le don de guérir les malades, de clairvoyance et de bilocation. Il pouvait lire dans les âmes et les gens du monde entier accouraient pour se confesser à lui. Le saint capucin rendit son âme au Seigneur, après de nombreuses années de souffrance et de persécution, le 23 septembre 1968. Son corps demeure incorrompu et repose à San Giovanni Rotondo. Depuis, les témoignages de guérisons miraculeuses par son intercession ne cessent d’être rapportés.

Les stigmates du padre Pio

Avant la transverbération du padre Pio

Le 7 septembre 1910, Padre Pio reçoit les premiers stigmates. Il écrivit à son directeur spirituel : “Une tâche rouge de la taille d’une pièce de monnaie est apparue sur mes mains, accompagnée d’une douleur intense sous mes pieds”. 

En 1916, le padre Pio reçoit les autres stigmates invisibles. Cela signifie qu’il ressentait des brûlures d’une très forte intensité dans les mains, dans les pieds et sur le côté droit. Pourtant il n’était pas particulièrement brûlé. Il n’y avait que de légères traces rouges aux endroits désignés. Il vit avec pendant deux ans, jusqu’à sa transverbération

Après la transverbération du padre Pio

Le 20 septembre 1918, il vit ce phénomène mystique qu’est la transverbération. Cela signifie que son cœur est transpercé par une lance ou une épée, spirituellement, mais que son corps saigne réellement, sans pour autant que sa vie soit mise en danger pour autant. 

En plus de cela, il commence à vivre la Passion du Christ et reçoit, de façon visible cette fois, les stigmates du fils de Dieu. Il a des plaies aux mains, aux pieds et à l’endroit où le Christ a été transpercé d’une lance. Tout le monde les voit mais sont très sceptiques. 

Il a raconté à son père spirituel son expérience de la transverbération : “Je priais devant le crucifix, et je sentais que peu à peu j’étais amené à une sérénité toujours plus grande, semblable à un doux sommeil qui me faisait me réjouir pendant que priais. Une grande paix s’est emparée de moi. À un certain moment, une silhouette mystérieuse m’est apparue, semblable à celle que j’avais vue le soir du 5 août. La seule différence était que celle-ci avait des pieds, des mains et un côté d’où coulait le sang. Elle ne m’a rien dit et a disparu. Quand je l’ai réalisé, j’étais à terre, blessé”. 

En revanche, ce qui étonne et demeure parfaitement inexplicable est le fait que ses plaies saignaient abondamment et continuellement, sans qu’il soit exsangue. Ses plaies ne cicatrisaient pas mais ne s’infectaient pas non plus. De plus, une odeur de violette et de rose s’en dégageait et non de putréfaction. Il est le premier prêtre à recevoir les stigmates du Christ de l’Histoire de l’Église. 

En plus de cela, il fût un jour marqué d’une croix, près de la plaie au côté qu’il avait déjà. 

Enfin, le stigmate qu’il reçut mais dont personne n’a jamais eu connaissance est la plaie que le Christ avait eu sur l’épaule à cause du port de la Croix. Le Padre Pio n’avait parlé de cette blessure qu’à une seule personne, au le père Wojtyla, le futur pape saint Jean-Paul II, lors de leur rencontre à San Giovanni Rotondo, en avril 1948. Le saint capucin souffrait atrocement mais ne s’est jamais plaint. Par ailleurs, il ne voulait pas montrer ses stigmates et portrait donc constamment des gants et des chaussures fermées. Sa souffrance a duré 50 ans, de 1918 à 1968. 

Les stigmates du Padre Pio ne disparurent donc jamais de son vivant. Mais, un mois après sa mort (certaines sources disent un mois avant, lors de la toute dernière messe qu’il ait célébrée) toutes les plaies cicatrisèrent parfaitement, sans que quiconque ait intervenu. 

L’avis de l’Église

Malheureusement, le saint Padre Pio a été fortement critiqué et traité de menteur par l’Église et par l’opinion publique. Pendant cinq ans il s’est docilement plié à tous les examens médicaux et à toutes les analyses qu’on lui imposait. Toutes les conclusions s’accordaient pour dire que cela ne pouvait être une supercherie ou de l’automutilation. Pourtant, le Vatican déclara “ne rien constater de surnaturel dans les faits qui lui sont attribués” et condamna le Padre Pio à ne pouvoir approcher les fidèles. Il fût interdit de donner les sacrements pendant dix ans. Il pouvait seulement célébrer la messe, en privé. Malgré cela, les fidèles affluaient près du monastère, dans l’espoir de pouvoir l’apercevoir. Le 14 juillet 1993, l’interdiction est levée. Des milliers de fidèles se rassemblèrent alors au porte de l’église pour pouvoir assister à la messe du padre. Malheureusement, il fût à nouveau interdit de donner les sacrements jusqu’en 1964 où le pape Paul VI lui rendit l’intégralité de ses fonctions. L’enquête pour la reconnaissance officielle des stigmates du saint Padre Pio est toujours en cours. La procédure est menée à partir d’escarres détachées de ses stigmates, lorsqu’il était toujours en vie, et depuis utilisées comme reliques. La procédure de reconnaissance est longue car chaque aspect de la vie du saint est minutieusement analysé, au-delà même des stigmates en tant que tels. Les médecins avaient aidé le Vatican à discerner si les stigmates étaient réellement d’ordre mystique ou s’ils étaient l’œuvre de la main de l’homme, afin de monter le dossier en canonisation. Il s’agit donc pendant cette procédure d’établir si le saint est “une icône vivante du Christ”. Le pape Benoît XVI, lors d’une audience générale centrée sur saint François d’Assise et ses stigmates avait qualifié les plaies reçues du Christ de “don” qui exprime ainsi “son intime identification avec le Seigneur”.

L’avis de la médecine

Les stigmates du saint capucin ont été examinés à de nombreuses reprises, à la demande officielle du Vatican. Le Docteur Romanelli, de l’hôpital de Barletta, l’a examiné cinq fois entre 1919 et 1920. Voici ce qu’il a retranscrit de ces examens : 

  • La blessure du thorax montre clairement qu'elle n'est pas superficielle. Les mains et les pieds sont transpercés de part en part.
  • Je ne peux trouver une formulation clinique qui m'autorise à classer ces plaies.

En 1919, le Professeur Bignami, médecin athée, fait poser des scellés sur les bandages du padre afin d’écarter la thèse de l’automutilation. La thèse fût évidemment écartée.

En 1920 et 1925, le Docteur Festa examine le moine capucin et conclut à … des phénomènes, reliés harmonieusement entre eux, qui se soustraient au contrôle des recherches objectives et de la science.

En 1921, l’évêque de Volterra mène une enquête auprès de l’entourage du Padre Pio et examine également les stigmates du saint. Ses conclusions sont favorables : c’est un bon religieux qui vit dans une bonne communauté. Les stigmates du moine ne peuvent pas être expliqués et ne sont ni l’œuvre du diable ni celle d’un homme. 

Malheureusement, en 1925, le père et docteur, Agostino Gemelli déclare, après examen, que ce sont des plaies d’érosion, semblables à des blessures de guerre et que les capacités mentales du Padre Pio sont limitées.

À nouveau, en 1960, un prêtre, Carlo Maccari, sur ordre du pape Jean XXIII, rencontre, à neuf reprises, le saint capucin et l’examine. Son rapport est désastreux. Il accuse le père de supercherie et déclare que son éducation religieuse, et plus largement, son comportement de moine, sont inadéquates.

Les avis divergent encore beaucoup aujourd'hui. 

Priez avec le saint Padre Pio

Voici quelques prières que le saint moine capucin priait régulièrement : 

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