« Se rend coupable de médisance celui qui, sans raison objectivement valable, dévoile à des personnes qui l'ignorent les défauts et les fautes d'autrui » (n° 2477 du Catéchisme de l’Eglise catholique). Etant donc un manquement à l’amour véritable envers le prochain, la médisance constitue un pêché.
Découvrez avec Hozana ces 14 passages et versets de la Bible à propos de la médisance qu’on peut aussi associer à la diffamation, au commérage, ou au persiflage.
« Garde ta langue du mal et tes lèvres des paroles perfides. » (Psaume 33,14)
« il n'a que ruse et fraude à la bouche, il a perdu le sens du bien. » (Psaume 35,4)
« De ta langue affilée comme un rasoir, tu prépares le crime, * fourbe que tu es ! Tu aimes le mal plus que le bien, et plus que la vérité, le mensonge ; tu aimes les paroles qui tuent, langue perverse. » (Psaume 51,4-6)
« La bouche de l'impie, la bouche du fourbe, s'ouvrent contre moi : * ils parlent de moi pour dire des mensonges ; ils me cernent de propos haineux, ils m'attaquent sans raison. Pour prix de mon amitié, ils m'accusent, moi qui ne suis que prière. » (Psaume 108,2-4)
« qui dardent leur langue de vipère, leur langue chargée de venin. » (Psaume 139,4)
« Ne charge pas sans preuve ton prochain : tes lèvres seraient-elles trompeuses ? » (Proverbes 24,28)
« Ne t’attache pas non plus à tout ce que l’on dit : ainsi tu n’entendras pas ton serviteur te maudire. Car, bien des fois, tu as pris conscience d’avoir, toi aussi, maudit les autres. » (L’Ecclésiaste 7, 21-22)
« Ne répète jamais les on-dit : tu n’y perdras rien. » (L’Ecclésiastique, 19-7)
« Mais maintenant, vous aussi, débarrassez-vous de tout cela : colère, emportement, méchanceté, insultes, propos grossiers sortis de votre bouche. Plus de mensonge entre vous : vous vous êtes débarrassés de l’homme ancien qui était en vous et de ses façons d’agir » (Colossiens 3,8-9)
« Si l’on pense être quelqu’un de religieux sans mettre un frein à sa langue, on se trompe soi-même, une telle religion est sans valeur. » (Jacques 1,26)
« mais la langue, personne ne peut la dompter : elle est un fléau, toujours en mouvement, remplie d’un venin mortel. Elle nous sert à bénir le Seigneur notre Père, elle nous sert aussi à maudire les hommes, qui sont créés à l’image de Dieu. De la même bouche sortent bénédiction et malédiction. Mes frères, il ne faut pas qu’il en soit ainsi. » (Jacques 3,8-10)
« Frères, cessez de dire du mal les uns des autres ; dire du mal de son frère ou juger son frère, c’est dire du mal de la Loi et juger la Loi. Or, si tu juges la Loi, tu ne la pratiques pas, mais tu en es le juge. Un seul est à la fois législateur et juge, celui qui a le pouvoir de sauver et de perdre. Pour qui te prends-tu donc, toi qui juges ton prochain ? » (Jacques 4,11-12)
« Frères, ne gémissez pas les uns contre les autres, ainsi vous ne serez pas jugés. Voyez : le Juge est à notre porte. » (Jacques 5,9)
« Rejetez donc toute méchanceté, toute ruse, les hypocrisies, les jalousies et toutes les médisances » (1 Pierre 2,1)
Avec Hozana, afin d’éviter de tomber dans le piège de la médisance, concentrons-nous sur notre appel à la sainteté. Pour cela, vous pouvez rejoindre ces propositions :