Le saint curé d’Ars, aussi connu sous le nom de saint Jean-Marie Vianney était un prêtre exceptionnel. Il est d’ailleurs le saint patron des prêtres. Sa vocation était ancrée en lui, il voulait ramener les brebis égarées auprès du Seigneur. Il a consacré sa vie aux autres et à rendre grâce à Dieu. Sa vie de foi, de pénitence, de charité et de prière est un exemple de sainteté à suivre. Elle fût remplie de miracles, de guérisons, et de merveilleuses conversions. De nombreuses prières lui sont consacrées.
Le saint curé d’Ars a permis que deux miracles surviennent au sein d’un orphelinat de jeunes filles, qu’il avait fondé à Ars, La Providence.
La première fois, la boulangère de l’établissement vint voir le curé d’Ars lui expliquant qu’il ne restait presque plus de farine de la réserve. Le saint homme confiant et rassurant lui répondit alors : “Priez et faites votre pain”. La boulangère s’exécuta et alors, miracle, elle s'aperçut qu’à mesure qu’elle pétrissait la pâte, celle-ci gonflait et grossissait. Le curé d’Ars fût mis au courant de ce miracle et déclara simplement “Dieu est bon”.
La seconde fois, c’est le blé qui vint à manquer. La réserve était vide. Alors, le saint curé d’Ars demanda aux jeunes pensionnaires de prier le Seigneur afin qu’il leur vienne en aide. De son côté, il rassembla les quelques grains de blé restant en un petit tas et déposa en son centre une relique de saint Jean-François Régis. Il se retire, et prie avec ferveur d’obtenir la grâce demandée. Plus tard, il envoie une femme chercher le blé dans la réserve. Quelle ne fût pas la surprise de cette dernière lorsqu’elle se rendit compte que la remise était tellement remplie qu’elle ne parvenait pas à ouvrir la porte ! Elle court alors chercher l’abbé Vianney et ils constatent ensemble le miracle : le grenier était plein à ras-bord de blé.
Un jour, une femme vint voir le curé d’Ars, portant son fils paralytique dans ses bras. À peine était-elle entrée dans l’église que le saint homme l’appelle à lui. La femme se confesse à l’abbé et oublie de parler de la raison principale de sa venue : son fils paralysé. La mère et le fils assistent ensemble à la messe. À la fin, la femme se décide à présenter son fils à l’abbé Vianney afin qu’il le bénisse. Il s’exclame alors : “Mais il est trop grand pour être porté ainsi, mettez-le à terre”. Ils les envoient tous deux prier sainte Philomène, qu’elle leur accorde un miracle.L’enfant prie, avec ferveur, pendant plus d’une heure. Et, soudain, il se relève et court jusqu’à la porte de l’église. Voyant qu’il est en chaussette, il demande à sa mère des souliers afin qu’il puisse courir jouer avec les autres enfants.
Le saint curé d’Ars a miraculeusement guéri un autre enfant, malade cette fois-ci. En effet, des parents rendent visite au père Vianney avec leur garçon très souffrant. La mère se confesse et communie. Mais, le père s’était détourné de Dieu et ne voulait pas se confesser et communier. Il voulait juste la guérison de son fils. Alors, le père abbé le fait venir à lui et l’encourage à se confesser. Au début, très fermé et farouchement opposé à accéder à ces demandes, l’homme commence à s’ouvrir, bouleversé par les paroles du curé d’Ars. Il finit par se confesser. Le fils est alors aussitôt guéri. La famille repart, louant le Seigneur pour ses grâces.
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