Par l’incroyable intercession de saint Charbel Makhlouf des centaines de milliers de personnes ont miraculeusement et de façon totalement inexpliquée, guéris. Ce grand saint thaumaturge était moine ermite à Annaya, dans la montagne libanaise lorsque ses miracles ont commencé. Aujourd’hui encore, de nombreux pèlerins se rendent sur sa tombe, au couvent d’Annaya, afin de le prier et de lui demander son secours. Même au travers des prières à saint Charbel de grandes grâces sont accordées. En effet, de nombreux témoignages de personnes à travers le monde et de toutes religions confondues attestent de sa puissance et de son secours.
C’est grâce à ce miracle que saint Charbel obtint la permission de devenir ermite.
En effet, le saint homme avait fait la demande à ses supérieurs de se retirer en ermitage mais ces derniers avaient refusé, attendant un signe particulier. Une nuit, saint Charbel demanda à un serviteur de remplir d’huile sa lampe. Étourdi et maladroit, ce dernier y versa de l’eau. Malgré cela, la lampe ne s’éteignit pas et la flamme s’alluma, restant vive toute la nuit. Stupéfaits, les supérieurs de Charbel n’eurent pas d’autre choix que de lui accorder sa demande.
En 1875, saint Charbel est appelé par un père de famille au chevet de son enfant mourant. Ce dernier était atteint de la typhoïde et était condamné. Il perdait connaissance plusieurs jours durant et semblait au bout de ses forces. Saint Charbel vint le visiter et prit alors un linge mouillé qu’il passa sur le front de l’enfant. Aussitôt, le petit malade se redresse et dit : “Père Charbel !”. Ce dernier répond alors “Glorifiez Dieu, le malade est guéri ! Donnez lui à manger !”. De fait, le petit guéri vécut jusqu’à 85 ans et devint médecin. Il soigne d’ailleurs saint Charbel à plusieurs reprises. (Découvrez une prière de guérison à saint Charbel)
Un jour, un homme vint voir le père Charbel avec son frère. Il lui explique que ce dernier a soudainement perdu la parole, deux mois auparavant. Saint Charbel invite alors le muet à entrer dans l’église. Il le rejoint peu de temps après l’étole autour du cou et l’Évangile à la main. Le saint homme mélange alors de l’eau bénite à des ossements de martyrs réduits en poudre et donne la mixture à boire au malade, disant à son frère : “N’aie pas peur ! Il guérira !”. Dix minutes après avoir bu le breuvage, l'homme malade s’écria “Mon frère !”. Il n’eut, dès lors, de cesse de glorifier le Seigneur pour ses grâces.
Ce miracle a été retenu pour la canonisation du père Charbel. Nohad El-Chami était une femme libanaise, mère de 12 enfants. Vers l’âge de 55 ans, la mère de famille tombe malade. Elle est atteinte d’une artériosclérose au cou, causant une hémiplégie (paralysie de la moitié du corps). Son état empire, rapidement, elle ne peut plus quitter son lit et ne peut plus manger seule. Aucun traitement n’est malheureusement trouvé par les médecins. Une nuit, Nohad se réveille et voit saint Maron et saint Charbel dans sa chambre. Ils lui annoncent qu’ils sont là pour l’opérer et la guérir. Effrayée, elle prie avec ferveur la Vierge Marie de venir à son secours. Aussitôt, la Mère de Jésus apparaît et se place entre les deux saints et rassure la malade. Saint Charbel commence alors à opérer son cou. Nohad ressent aussitôt une intense douleur. Saint Maron fait alors boire la mère de famille et lui annonce qu’elle est guérie. Nohad tente alors de se lever, elle y arrive. Elle tente de bouger la main, elle y parvient. Elle constate alors deux grandes cicatrices (avec les fils de suture visibles) des deux côtés de son cou. Elle est miraculeusement guérie.
Dès le lendemain, elle se rend à Annaya sur la tombe de saint Charbel avec sa famille pour rendre grâce. À un moment donné, elle se trouve à l’écart des pèlerins, alors saint Charbel apparaît et lui dit : “Ne laisse pas les gens ! Je t’ai guérie par la puissance de Dieu pour qu’ils te voient ! Parce que certains se sont éloignés de la prière, de l’Église et du respect des saints. Celui qui veut de moi quelque chose, moi, le père Charbel, je suis toujours présent à l’ermitage. Je te demande de visiter l’ermitage le 22 de chaque mois et de participer à la messe durant toute ta vie”. La miraculée s'exécuta et encore aujourd’hui, le pèlerinage se poursuit le 22 de chaque mois à Annaya.
Un berger, originaire de Batroun (ville portuaire au nord du Liban), possède un troupeau de moutons malade de la fièvre jaune. Ses bêtes meurent toutes les unes après les autres. Il se décide alors à aller voir saint Charbel afin de lui demander son aide. Arrivé devant lui, il lui explique sa situation. Le saint homme lui répondit : “Suis-je Dieu pour empêcher la mort ?”. L’homme s’éloigne alors, prêt à repartir. Saint Charbel le rattrape alors et lui dit : “As-tu un récipient pour le remplir d’eau ?”. Le saint bénit alors de l’eau qu’il donna à l’homme. De retour chez lui, ce dernier en aspergea son troupeau. Alors, les moutons sont tous guéris. L’homme rendit grâce à Dieu et à saint Charbel.
Ce même homme retourna voir saint Charbel quelques temps après pour la même demande car son élevage de vers à soie mourrait mystérieusement. Une nouvelle fois, saint Charbel donna de l’eau bénite à l’éleveur et sauva ses bêtes.
Une nuit d’hiver 1994, une fratrie musulmane est seule chez elle, car leur mère est à l’hôpital avec la petite dernière, souffrante. La maison n’est pas chauffée et ils n’ont pas à manger. C’est alors que frappe à la porte un imam âgé, vêtu de noir, portant une capuche sur la tête et une longue barbe blanche. Les enfants ouvrent la porte et aussitôt l’homme les rassure “N’ayez pas peur !”. Il entre alors, prépare un feu, cuisine du riz au lait et aide les enfants à faire leurs devoirs. Après plusieurs heures d'absence, leur mère revient, juste après que l’homme soit parti. La fille aînée lui dit alors : “Tu n’as pas vu l’imam sortir ?”. Intriguée, sa mère lui répond “Non. Qui est cet imam ?”. La fillette explique alors : “Il nous a cuisiné du riz au lait, a mis le chauffage, nous a donné des cours et m’a répété à plusieurs reprises : N’aie pas peur !”. La mère constate alors que la marmite est encore chaude et que sa fille n’affabule pas. Elle s’exclame : “Louange à Dieu pour tout ce qu’il a fait !”.
Quelques jours plus tard, la famille musulmane se rend chez une amie chrétienne. La fille aînée voit alors, accrochée sur le mur, une photo de saint Charbel. Elle se tourne vers sa mère et lui dit “C’est lui l’imam qui est venu chez nous l’autre soir !”.
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Saint Charbel est le saint patron du Liban, priez avec lui pour ce pays.