Les miracles eucharistiques sont recensés depuis le Moyen Âge, jusqu’à nos jours. Ils ont lieu partout dans le monde et sont, pour la plupart, reconnus par l’Église catholique. On compte environ 136 miracles reconnus (notamment grâce au saint Carlo Acutis qui les avait recensé pour son exposition internationale Les miracles eucharistiques dans le monde) aujourd’hui. La majorité d’entre eux se sont déroulés en Italie, mais il y en a également eu en France. Les miracles eucharistiques peuvent prendre la forme d’une transformation du pain et du vin en chair et en sang, d’une hostie lévitant, de guérisons soudaines au moment de la consécration ou d’apparitions.
Un miracle eucharistique est, dans la tradition catholique, un phénomène inexplicable (que certaines sources qualifient de “paranormal”), lié à une hostie consacrée, ou, dans de rares cas, à du vin consacré. Les plus vieux récits de miracles eucharistiques datent du Moyen-Âge, quand les plus récents ont eu lieu au XXIème siècle. L’Église catholique reste assez prudente sur ce sujet tant ce prodige nous dépasse et pose des limites à la reconnaissance des miracles eucharistiques. En effet, si elle considère que les miracles qu’elle a reconnu sont des manifestations explicites de la présence du Seigneur à travers le pain ou le vin, consacrés entre les mains des prêtres et des “motifs de crédibilité de la foi”. L’Église fait tout de même appel au discernement de chacun.
Au moment de la communion de la fête de Pâques, le curé de l’église Saint-Pierre, à Douai, laisse échapper une hostie, qui tombe alors par terre. Lorsqu’il se baissa pour la ramasser, il fût stupéfait de constater que l’hostie se souleva d’elle-même pour aller se poser sur l’ostensoir. L’instant d’après, un enfant d’une beauté incroyable apparaît et toute l’assemblée et le prêtre l’ont vu stupéfaits.
L’évêque de Cambrai, en apprenant cela, s’est directement rendu dans l’église afin de voir l’hostie. Il la découvre alors marquée du visage du Christ, couronné d’épines, deux gouttes de sang coulant de son front.
L’hostie disparue pendant la Révolution Française. Elle n’est retrouvée qu’en 1854, par le curé de l’église, cachée sous le Christ de l’autel des défunts, avec une lettre écrite en latin par son prédécesseur : “Je soussigné, chanoine de l’illustre église collégiale Saint-Aimé, je certifie que c’est vraiment l’hostie du saint miracle que j’ai soustraite au danger imminent de la profanation en la recueillant. Je l’ai déposée dans ce ciboire et j’ai laissé ce témoignage écrit de ma main pour les fidèles qui la découvriront par la suite (5 janvier 1793).”
Le jour de Pâques, un homme farouchement opposé à la foi chrétienne se procura une hostie consacrée.Dans un geste de blasphème, il y porte un coup de couteau, afin de la déchirer. Quelle ne fût pas sa stupeur quand il vît que du sang en jaillissait en abondance. Terrorisé, il jeta l’hostie au feu. Mais, l’hostie ne se consume pas, elle lévite. Alors, pris de panique, il la saisit et la jeta dans de l’eau bouillante. Mais, à nouveau, l’hostie s’éleva et prit, cette fois-ci , l'aspect de la Croix du Christ. Alors, une paroissienne rapporta l’hostie au curé de l’église Saint-Jean en Grève et elle fût placée dans un reliquaire. Malheureusement, ce dernier fût perdu pendant la Révolution.
À l’abbaye bénédictine de Faverney, en 1608, dans un contexte d’expansion du protestantisme, plusieurs moines s’éloignent de la foi catholique. Après une adoration, deux hosties consacrées et l’ostensoir furent laissés, posés, sur l’autel provisoire. Les moines ne s’en soucièrent pas et allèrent se coucher. Le lendemain matin, ils furent stupéfaits de constater que l’autel était en cendre et que l'ostensoir était introuvable ! Il fut finalement retrouvé, suspendu dans les airs, ainsi que les deux hosties, parfaitement intactes. Après l’élévation, l’ostensoir redescendit et se posa sur un nouvel autel. Ce miracle eucharistique raffermit la foi de tout le monastère ainsi que celle de nombreux fidèles.
Ce jour-là, l’abbé Delort célèbre la messe dans l’église Sainte-Eulalie, rue Mazarin, pour la nouvelle communauté religieuse de la Sainte-Famille. À la fin de la célébration, il expose le Saint Sacrement pour l’adoration. Après avoir déposé l’hostie dans l’ostensoir, il descend les marches de l’autel et s’incline. Et, miracle ! Quand il relève la tête c’est, non pas l’hostie consacrée, qu’il voit dans l’ostensoir mais le visage du Christ !Toute l’assemblée de fidèles le voit également : le visage éclatant de beauté d’un jeune homme, légèrement incliné, le regard plein de bonté et de douceur. Certains disent avoir entendu une voix, probablement celle du Christ, dire “Je suis celui qui est”.
En entendant le récit de ce miracle l’évêque de Bordeaux fût tout d’abord prudent et émit quelques réserves. Il engagea alors une enquête. Rapidement, il reconnut l’authenticité du miracle. La relique est conservée à Martillac.
C’est le plus vieux miracle eucharistique recensé. Une hostie consacrée s’est transformée en chair ensanglantée après la messe célébrée par saint Grégoire le Grand.
En 1345, le roi de Pologne, Casimir III le Grand, ordonna de construire une église dédiée au Corpus Domini,en l’honneur d’un miracle eucharistique qui avait eu lieu quelques temps plus tôt, la même année, dans les campagnes de Warwel, près de Cracovie.
En effet, des voleurs s’étaient introduits dans une église et avaient forcé la porte du tabernacle. Ils s’étaient emparés du ciboire et des hosties consacrées qu’ils contenaient. Mais, ils s’aperçurent rapidement que le ciboire n’était pas en or, alors ils le jetèrent dans un marécage. Aussitôt, on vit une intense lumière jaillir du marécage. La lumière brilla, sans cesse, pendant plusieurs jours. Alors, les habitants du village décidèrent d’avertir l’évêque de Cracovie. Trois jours de jeûne et de prière furent conseillés par le prélat de la ville. Le troisième jour, tout le village, accompagné de l’évêque, alla, en procession, vers le marécage. Tous se mirent à chercher l’origine de cette forte lumière. Alors, un homme retrouva le ciboire et les hosties qu’il contenait, parfaitement intacts.Alors, la population entière se mit à louer le Seigneur pour ce miracle.
Le 15 novembre 1824, à Onil, au Portugal, l’ostensoir contenant le Saint-Sacrement et certains objets religieux furent dérobés, par Nicolàs Bernabeu, ancien enfant de chœur de l’église. La nouvelle de ce vol se répandit rapidement dans les alentours. Les habitants étaient choqués d’un tel larcin.
Lorsque le voleur chercha à revendre les objets de son vol, le vendeur se méfia. Il prévint alors les autorités. Nicolàs fût alors arrêté mais refusa catégoriquement de dire où son butin était caché. Les autorités cherchèrent alors partout, dans tous les villages alentour.. en vain. Ce n’est que le 28 novembre 1824, que Madame Teresa Carbonell, dans le petit village de Tibi, où le voleur s’était installé, retrouva l’ostensoir volé, contenant encore l’hostie, parfaitement intacte. Elle le rapporta aussitôt à Onil où la population l’accueillit dans la plus grande joie ! L’authenticité du miracle fût attesté 119 ans plus tard, le 23 novembre 1943 par don Guillermo Hijarrubia, délégué de l’archevêque de Valence.
En Colombie, à Tumaco, le 31 janvier 1906, à dix heures du matin, eut lieu un puissant tremblement de terre, qui secoua la petite île pendant dix minutes. Tous les habitants de l’île se ressemblèrent dans l’église et supplièrent leur curé, le père Gerardo Larrondo, et le père Julian, d’organiser une procession avec le Saint-Sacrement. La mer s’agitait de plus en plus et avait déjà commencé à envahir le littoral. Les habitants étaient terrorisés qu’un tsunami n’advienne. Alors, le père Gerardo prit l’ostensoir et y plaça l’hostie consacrée. Il invita tous les fidèles à se rendre, avec lui, sur la place, confiant que le Seigneur ne les abandonnerait pas. Toute la population le suivit, pleurant et suppliant le Christ de les sauver. Arrivés sur la plage, le prêtre s’avança jusqu’à l’eau et, courageusement, éleva devant lui l’ostensoir et l’hostie consacrée, traçant, dans les airs, un grand signe de croix. Alors, à la stupéfaction générale, la gigantesque vague qui ne cessait d'avancer jusqu’alors s’arrêta, comme bloquée. La mer redevint calme presque aussitôt. Les habitants de Tumaco célébrèrent et louèrent le Seigneur pour son miracle.
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