Thérèse Neumann, considérée comme une servante de Dieu, est une mystique du XXème siècle. Dotée du don de bilocation et de prophétie, elle reçoit les stigmates du Christ pendant le Carême de 1926 et les garde jusqu’à sa mort. Par ailleurs, elle revit la Passion du Sauveur tous les vendredis et est inédique pendant 34 ans. Une grande ferveur est née autour de cette femme profondément pieuse, dévouée et bonne avec son prochain.
Thérèse Neumann est née dans la nuit du Vendredi au Samedi Saint, 8 avril 1898 à Konnersreuth, en Bavière, en Allemagne. Elle était l’aînée de dix enfants. Petite fille, elle voulait déjà devenir religieuse, et même missionnaire en Afrique, mais devait aider ses parents, qui étaient pauvres, en travaillant chez un paysan. Malheureusement, elle est victime d’un grave accident en 1918. La moelle épinière est touchée et sa colonne vertébrale sévèrement abîmée. Son rêve d’entrer dans les ordres s’écroule alors. Une expertise médicale lui diagnostique une “hystérie très grave avec cécité et paralysie partielle”. Cela s’aggrave en 1922 lorsqu’elle est atteinte de troubles digestifs si intenses qu’elle ne peut désormais plus qu’ingérer du liquide. Le 29 avril 1923, jour de la béatification de sainte Thérèse de Lisieux, que Thérèse priait avec ferveur, cette dernière fût miraculeusement guérie d’une lésion irréversible du nerf optique. Deux ans après, le jour de la canonisation de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, elle retrouve l’usage complet de ses jambes. Cela est déclaré parfaitement inexplicable par les médecins qui la suivent alors de près. Thérèse avait expliqué avoir entendu une voix lui demandant si elle voulait guérir, elle aurait répondu vouloir faire la volonté du Seigneur. Elle fût guérie.
C’est en 1926 qu’apparaissent les premiers stigmates et qu’elle a pour la première fois des visions de la vie du Christ et de sa Sainte Mère Marie, mais aussi de saints, comme saint Antoine de Padoue et sainte Bernadette Soubirous.
Thérèse Neumann rendit son âme à Dieu, à la suite d’une crise cardiaque, à 64 ans, le 18 septembre 1962, à Konnersreuth. Plus de 10 000 personnes se rassemblèrent lors de son enterrement. Un procès en béatification a été ouvert en 2005. Elle est, pour le moment, reconnue servante de Dieu.
Le vendredi 5 mars 1926, pendant le Carême, Thérèse aurait reçu le stigmate au côté, au cours d’une extase.
Le vendredi 2 avril suivant, le Vendredi Saint, Thérèse aurait vécu la Passion du Christ au cours d’une vision et aurait alors reçu les stigmates au dos des mains et au dos des pieds.
Le Vendredi Saint de l’année suivante, le 15 avril 1927, elle a à nouveau une vision de la Passion du Christ et reçoit les stigmates à l’intérieur des mains et des pieds. Plus tard, la même année, elle est marquée des huit stigmates de la couronne d’épines du Fils de Dieu.
Pendant le Carême de l’année 1928, Thérèse est blessée à l’épaule droite par le stigmate du portement de la Croix.
Le Vendredi Saint, 29 mars 1929, elle reçoit alors les stigmates de la flagellation.
Ces nombreuses plaies saignaient très régulièrement, sans pour autant que sa santé en soit affectée. Elles ne cicatrisaient pas mais ne s’infectaient pas non plus. En revanche, Thérèse Neumann souffrait atrocement. Elle devait porter des chaussures spéciales afin de pouvoir marcher.
En plus de tout cela, elle revivait la Passion du Christ tous les vendredis et pleurait alors des larmes de sang.Le Vendredi Saint 30 mars 1956, entre sept et huit mille personnes s’amassèrent devant sa maison afin d’assister à une extase de la mystique.
Elle disait aux sceptiques qui lui disaient que ses stigmates n’étaient qu’une suggestion mentale : “Si tu te dis tous les jours que tu es un bœuf, est-ce qu’il va te pousser des cornes ?”.
Thérèse Neumann n’a rien mangé de solide ni rien bu de liquide, pendant 36 ans, à la seule exception d’environ 2 grammes d’hostie par jour. Elle commença son jeûne le 6 août 1926, après qu’elle ait eu une vision du Christ transfiguré. Elle aurait alors dit : “J’ai laissé toute faim et soif sur le Tabor”, et n’a rien mangé depuis lors.
Comme de nombreuses personnes étaient sceptiques et ne croyaient pas en l’honnêteté de Thérèse, l’évêché de Ratisbonne ordonna qu’elle soit observée, en 1927, pendant quinze jours, 24 heures sur 24, afin de prouver scientifiquement cette inédie. L’étude était sous la direction de son médecin traitant, le docteur Otto Seidl et du professeur en psychiatrie à l’université d’Erlangen (ville d’Allemagne), Ewald. Quatre infirmières franciscaines assermentées étaient chargées de ne pas la quitter des yeux, à n’importe quel moment du jour ou de la nuit. À l'issue des quinze jours, un procès-verbal fût établi. Ce dernier, de cinquante-trois pages, rapporte que, durant les deux semaines, Thérèse n’avait mangé qu’approximativement 0,33 gramme d’hostie et bu environ 45 cm3d'eau, sans que son poids ne change. Par ailleurs, une prise de sang ne révéla aucun indice d’abstinence ni de carence.
Thérèse eut environ 700 visions de la Passion du Christ, en ressentant dans sa chair les souffrances du Sauveur lors de sa flagellation, de son chemin de Croix et de sa crucifixion.
Elle eut également des visions concernant des passages de l’Ancien et du Nouveau Testament. Elle aurait ainsi fournit des précisions historiques, topographiques ou archéologiques sur des lieux ou sur des langues mortes, parlées à l’époque de Jésus-Christ (comme le grec de la koinè ou l’araméen), à des spécialistes comme le professeur exégète de l’Ancien Testament de la faculté catholique d’Eichstätt et expert en archéologie palestinienne, Franz Xavier Wutz.
Thérèse Neumann aurait prévenu le prêtre catholique allemand, farouchement opposé au nazisme, Ingbert Naab, des persécutions de la Gestapo et de son arrestation prochaine. Elle l’aurait alors aidé à s’enfuir, en lui prédisant qu’il mourrait au couvent de Koenigshoffen, près de Strasbourg.
Thérèse Neumann soutenait qu’elle avait la faculté de voir des lieux où elle ne se trouvait pas physiquement et d’assister à des évènements sans s’y être rendue. Elle aurait par exemple assisté à la proclamation du dogme de l’Assomption à Rome, ou à des pèlerinages à Lourdes, sans y avoir été physiquement. C’est ce qu’on appelle le don de bilocation. L’abbé Naber, le 14 septembre 1930, écrivit dans son journal, que Thérèse Neumann aurait suivi, de façon surnaturelle, la messe qu’il célébrait à Berlin. D’autres témoignages avaient également été rassemblés en ce sens, comme ceux du Docteur Johannes Steiner par exemple.
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