Bienheureuse Diane d’Andalo (ou Diane de Bologne), jeune moniale dominicaine d’origine italienne, du XIIIème siècle, a fondé un monastère de sœurs contemplatives à Bologne. Elle a abandonné une vie mondaine et de futilité pour se consacrer au Seigneur. Sa proximité avec le Christ et sa grande piété ont été des exemples de sainteté pour de nombreux chrétiens, qui se sont convertis. Bienheureuse Diane d’Andalo est fêtée le 9 juin (ou le 10 juin) par l’Église catholique. Elle a été béatifiée le 8 août 1888 par le pape Léon XIII, ou, selon d’autres sources, le 24 décembre 1891 avec deux de ses compagnes, Cécilia et Amata.
Bienheureuse Diane de Bologne est née en 1201 à Bologne dans une famille aisée, les Carbonesi. Habituée à la vie mondaine, Diane vivait dans l’insouciance et la légèreté. Mais, après avoir rencontré bienheureux Réginald, elle décida d’entrer en religion et celui-ci devint son directeur spirituel. Sa famille était farouchement opposée à ce projet de vie consacrée (bienheureuse Diane fût même blessée par ces derniers au moment où elle voulait entrer au couvent). Malgré cela, Diane consacra, à partir de ce moment-là, ses journées à la prière. « Attirée par l'Esprit-Saint, elle avait commencé à mépriser les pompes et les vanités du monde, et à rechercher de plus en plus les entretiens spirituels des Frères Prêcheurs. » a écrit un écrivain contemporain de la jeune femme. C’est en 1218 que les Frères Prêcheurs vinrent s’établir à Bologne, pour la plus grande joie de Diane, qui était très admirative de cet ordre. Ils réussirent à obtenir l’église de Saint-Nicolas-des-Vignes grâce à Diane. En effet, à l’origine cette église se trouvait sur les terres de la famille d’Andalo, qui refusaient catégoriquement de leur céder le patronage de l’église et les terrains adjacents. Mais c’était sans compter la force de persuasion et la ténacité de la jeune fille. Elle s’interposa en faveur des Frères et obtint gain de cause. C’est avec une joie immense que Diane vît le couvent des frères s’élever non loin de sa maison. En 1219, saint Dominique vint à Bologne, rendre visite aux Frères Prêcheurs. C’est à cette occasion que Diane rencontra le saint homme. Elle l’admira aussitôt et ce dernier vît en elle une future religieuse. Vers la fin de l’année 1219, saint Dominique accepta de recevoir les vœux de bienheureuse Diane mais sans accepter qu’elle rentre aussitôt dans un couvent. Alors, en présence de bienheureux Réginald et d’autres religieux, devant l’autel de Saint-Nicolas, Diane fît vœu d’entrer en religion. Dès lors, elle se considéra comme consacrée au Christ. Elle vivait toujours chez son père, portait ses habits de soie, recouverts d’or et d’argent, mais passait ses journées dans le silence et l’oraison, priait sans cesse, et s’infligeait le port d’un silice et d’une ceinture de fer. Le 15 février 1220 saint Dominique fonda un monastère de sœurs dominicaines, à Saint-Sixte, sur le modèle de Notre-Dame de Prouilles. À partir de ce moment-là, Diane n’eut qu’un seul désir et objectif : qu’un monastère similaire voit le jour à Bologne. Elle en parla aussitôt à saint Dominique qui agréa au projet, sans pour autant lancer sa construction. En 1221, bienheureuse Diane confirma, avec ardeur, à Dominique sa volonté. Devant une foi si grande le saint homme comprit qu’il était temps. Il alla voir le légat du pape pour lui exposer le projet, il approuva aussitôt, ainsi que la vocation de Diane. Saint Dominique parla de la fondation d’un couvent à ses frères, qui le soutinrent. Dès le lendemain il leur annonça : " Mes frères, il nous faut bâtir à tout prix un monastère de sœurs, lors même que nous devrions interrompre la construction de notre propre couvent.". Comme il devait quitter Bologne, il confia cette mission à quatre pères de la communauté : frère Paul de Hongrie, frère Guala, frère Ventura de Vérone et frère Rodolphe de Faenza. Après de longs retards, de nombreux obstacles, les réticences de sa famille et le décès de saint Dominique, le 6 août 1221, bienheureuse Diane fonda le 13 mai 1223 le couvent des Dominicaines de Sainte Agnès, à Bologne. Le 29 juin suivant, le successeur de saint Dominique, Jourdain de Saxe, qui était devenu le grand ami de bienheureuse Diane, introduisit solennellement la jeune femme dans l’ordre, ainsi que 4 autres dames de Bologne. Bienheureuse Diane fût la mère supérieure du couvent jusqu’au jour où elle rendit son âme à Dieu, le 10 juin 1236.
Avec bienheureuse Diane d’Andalo prions saint Dominique, le fondateur de l’ordre des Prêcheurs afin qu’il nous transmette son humilité de cœur et sa confiance totale dans le Seigneur.
“Saint père Dominique, invoqué depuis toujours comme "lumière de l'Église" et "maître de vérité", je me tourne vers toi en toute confiance.
Fais-moi obtenir, je t'en prie, la grâce de comprendre la volonté du Seigneur, la force de marcher dans ses voies en me laissant guider par la sagesse qui vient d'en haut, la sérénité de l'esprit qui ne peut trouver sa paix qu'en Dieu seul.
Je te confie les personnes qui me sont chères et qui se sont éloignées de l'Église et de la pratique religieuse, afin qu'elles puissent retrouver la lumière de la foi, la consolation de l'espérance chrétienne, la joie de l'amour qui se donne.
Intercède surtout pour nos jeunes, afin qu'ils trouvent dans le Christ le modèle idéal de l'homme nouveau et dans son évangile le phare qui les oriente sur les chemins de la vie.
Je m'en remets à ton aide, saint père Dominique, et en celui des saints et des bienheureux de ton ordre que la divine Providence a suscités pour un service de "charité
de la vérité", pour le bien de l'Église et des âmes.
Ainsi soit-il”
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