Qui est Claire de Castelbajac ? Cette jeune femme souriante est une des figures spirituelles du XXème siècle. Décédée en 1975, à l'âge de 21 ans, elle est actuellement déclarée Vénérable par l'Eglise Catholique et en voie de béatification. Claire nous a laissé un bel héritage : sa joie ancrée en Dieu. "J'ai du bonheur en trop, ça déborde. Voulez-vous que je vous en donne ?". Découvrez en plus sur cette jeune fille en odeur de sainteté !
Claire de Castelbajac naît le 26 octobre 1953 à Paris. Elle grandit dans le Gers, dans une famille profondément chrétienne. Ses parents lui donnent une éducation religieuse solide. Dès son enfance, Claire est marquée par la maladie, à quatre ans, une toxicose aiguë faillit l'emporter, elle en ressentit longtemps les séquelles. Ensuite elle connut une succession de maux : infection intestinale, congestion pulmonaire, diphtérie, etc. Ces ennuis de santé n'entament pas sa joie de vivre. Dès qu'elle est en âge de le comprendre, sa mère lui propose d'offrir ses souffrances à Jésus, de les supporter en pensant à Lui. Dès l’âge de huit ans, Claire exprime son projet de vie : être sainte.
Des 12 ans, Claire est pensionnaire à Toulouse chez les religieuses du Sacré-Cœur. Après ses études secondaires et une année universitaire à Toulouse, elle part pour Rome en 1972 où elle réussit le concours d'entrée de l'Institut de Restauration. Dans la capitale italienne, Claire fait l’expérience de la liberté et de l’indépendance et affronte des tentations, notamment contre la pureté, elle se met à répéter cette invocation : « Ô Marie Immaculée, je vous confie la pureté de mon cœur. Soyez-en la gardienne pour toujours ». Claire va cependant glisser dans une mauvaise voie : celle d’une vie artificielle et désordonnée. La réflexion de l’une de ses amies ainsi qu’un échec dans ses études la pousse à revenir dans le droit chemin, ce temps de tiédeur spirituelle lui aura servi de purification.
Claire désire plus que tout transmettre Dieu aux autres par sa joie et son bonheur. En 1974, elle effectue un pèlerinage en Terre Sainte qui la bouleverse et la fait faire de grands pas dans sa vie spirituelle. Elle comprend que « la charité chrétienne c'est d'aimer les autres parce que Dieu les aime ». Claire est envoyée par son école à Assise, pour participer à la restauration de fresques dans la basilique Saint-François. Elle travaille aux fresques de sa sainte patronne, sainte Claire d’Assise, de saint Martin et du miracle de l’hostie. Pendant cette période, la jeune fille loge chez les bénédictines où elle suit les offices et se plonge dans le recueillement. Elle lit avec vif intérêt les œuvres de Charles de Foucauld. Tout sert à la rapprocher davantage de Dieu. De fait, quand elle rentre chez elle, Claire est transfigurée, elle rayonne de joie et confie : « Je suis tellement heureuse que si je mourais maintenant, je crois que j'irais au ciel tout droit, puisque le ciel c'est la louange de Dieu, et j'y suis déjà ».
Peu de jours plus tard se déclenche la méningo-encéphalite virale foudroyante qui doit l'emporter. Le 30 décembre 1974, Claire effectue un pèlerinage à Lourdes où il semble qu’elle ait eu un colloque invisible et secret avec la Vierge Marie. Le 22 janvier 1975 à Toulouse, Claire quitte ce monde pour entrer dans la vie.
En 1990 est ouverte l’enquête officielle en vue de sa béatification. Le 16 février 2008 celle-ci est close au niveau diocésain et le décret de validité est signé à Rome en 2009, Claire est déclarée Vénérable. L’Eglise attend désormais un miracle pour qu’elle soit proclamée bienheureuse.
De grands rêves :
Enfant, Claire exprime à son père son rêve de vie : « Vous savez ce que je veux être plus tard ? Oui, je le devine. Tu veux être religieuse. Non, c'est plus fort que ça. Alors je ne devine pas... Je veux être sainte, voilà ! C'est plus fort que d'être religieuse, hein ? ».
Encore adolescente, Claire s’interrogeait sur son avenir, elle rêvait de vie missionnaire : « Et au lieu d'aller porter la Bonne Nouvelle à ses pauvres afin qu'ils souffrent moins, nous restons dans un bon fauteuil, au coin du feu, tranquillement [...] ! C'est inadmissible, alors que tant de peuples nous attendent pour connaître le Christ ! »
L’amour de Dieu :
Claire vivait de l’amour de Dieu et n’avait de cesse de vouloir en témoigner et le partager : « Je veux être une louange vivante à Dieu. Je veux être toute à Dieu. Comment savoir ce qu'il attend de moi ? »
De retour de Terre Sainte elle confie : « Je découvre l'Amour de Dieu, immense, étonnant et simple […] je me sens pleine de joie divine ».
Un bonheur inaltérable :
Toute la vie de Claire semble caractérisée par la joie de vivre et un bonheur intense. Tout au long de sa vie ses paroles, retrouvées dans ses lettres, expriment cette joie profonde qui grandit au fur et à mesure que son âme s’approche de Dieu. « Je suis heureuse, plus que tout au monde ! », « Je suis contente, contente, contente ! », « Je suis très heureuse ! J'ai du bonheur en trop, ça déborde. Voulez-vous que je vous en donne ? », « Je suis en pleine plénitude de bonheur ! ».
Quelques jours avant sa dernière maladie, Claire dit encore à sa mère : « Je suis heureuse ! J’aime tellement la vie ! Mais vous rendez-vous compte combien je suis heureuse ? Combien Dieu est bon ! […] Je suis mûre pour de grandes choses mais je ne sais pas lesquelles ».
Durant sa vie, Claire n’a fait que passer une ou deux fois à l’abbaye cistercienne de Boulaur (Gers). C’est une grâce qu’elle a donné depuis le Ciel, à cette petite abbaye, qui a permis l’ouverture de la procédure de béatification.
En 1979, le Père Abbé général de l’Ordre cistercien vient rendre visite à l’abbaye de Boulaur. Il doit décider de l’avenir de la communauté qui faute de vocations risque de fermer. Sur conseil de la mère supérieure, le père lit un livre sur la vie de Claire de Castelbajac. Au matin, il annonce a la supérieure qu’il est persuadé que Claire est sainte, qu’elle est canonisable, et qu’il faut lui demander un signe pour pouvoir ouvrir un procès en vue de sa béatification, ce signe sera 5 vocations dans l’année. Les Sœurs obéissent sans y croire et les 5 vocations arrivent. La communauté retrouve un nouvel élan qui ne se dément pas avec le temps. C’est à la communauté qu’a été confiée la postulation de la Cause, de plus, en 2004, l’archevêque d’Auch demande aux sœurs d’accueillir le corps de Claire dans leur église.
"O Dieu d'Amour, Père, Fils et Saint Esprit, nous t’adorons et nous te rendons grâce de nous avoir donné, en Claire de Castelbajac, un modèle de vie chrétienne.
Ta grâce lui a fait découvrir que notre vocation au bonheur commence sur la terre.
Nous te demandons, par l'intercession de notre Mère, la Vierge Marie, qu'elle a tant aimée, la glorification sur la terre de ta Servante Claire, afin que le secret de sa joie, enracinée dans l'amour et la confiance, illumine notre temps, rayonne sur la jeunesse et suscite de ferventes et nombreuses vocations d'amour.
Accorde-nous aussi, par son intercession, la grâce que nous sollicitons de ton amour miséricordieux Amen."
Découvrez d'autres prières et neuvaines pour prier avec Claire de Castelbajac et lui confier vos intentions.
Claire est une jeune femme qui rayonne de la joie et de l'amour de Dieu. Elle nous montre le chemin d'une sainteté lumineuse et gaie. Entrez dans l'intimité de cette jeune sainte en rejoignant cette neuvaine à Claire de Castelbajac ou en cheminant avec elle, pendant 9 jours, pour grandir dans la joie de Dieu. Vous pouvez aussi aller à la source de cette joie débordante à l'école de Marie. Claire puise sa joie dans son quotidien de jeune femme ; comme elle, à travers cette neuvaine, acceuillez la joie d'être femme ou avec cette retraite en ligne, donnez vous trois semaines pour vivre, aimer et marcher vers la sainteté !