“Je trouve très surprenant qu’il y ait des gens pour se demander vraiment si la Sainte Vierge doit être appelée Mère de Dieu. Car si notre Seigneur Jésus est Dieu, comment la Vierge qui l’a porté et mis au monde ne serait-elle pas la Mère de Dieu ? Telle est la foi que nous ont transmise les Saints Apôtres, même s’ils n’ont pas employé cette expression.”
Saint Cyrille, Lettre aux moines d’Egypte, en 431.
Neveu de l’évêque Théophile d’Alexandrie, Cyrille, né vers 375, a étudié la théologie et a embrassé, pendant un temps, la vie monastique. A la mort de son oncle, en 412, Cyrille fût élu au siège d’Alexandrie, qu’il conserva jusqu’à sa mort, le 27 juin 444, jour de sa fête pour les chrétien d’Occident. Le pape Léon XIII le proclama père et docteur de l’Eglise.
Saint Cyrille a énormément œuvré pendant son épiscopat à chasser les hérétiques hors d’Egypte, à rendre sa gloire au Seigneur et à prouver le caractère divin de la naissance du Christ et donc à reconnaître la Vierge Marie comme Mère de Dieu.
La première partie de l’épiscopat de Saint Cyrille est marquée par la lutte contre les païens et les hérétiques. Il était considéré, par ses contemporains, comme un évêque sévère. Progressivement, il se tranquillisa et s’attela à l’écriture de nombreux ouvrages d’érudition biblique et théologique.
Tout comme le pape Saint Léon le Grand Saint Cyrille s’opposa fermement à Nestorius, l’évêque de Constantinople et prit la défense du Théotokos, le principe qui admet que la Vierge Marie est la Mère de Dieu. En 430, c’est l’évêque de Rome, Célestin, qui demanda à Cyrille d’obtenir le désaveu de Nestorius. Puis, en 431, Théodose convoqua le Concile d’Ephèse, afin de trancher les différends entre les évêques. Pendant ce Concile, Nestorius fût déposé de ses fonctions et Saint Cyrille établit définitivement Marie comme la Mère du Sauveur.
Les positions christologiques (discipline de la théologie dogmatique chrétienne qui étudie la personne, la doctrine et l’œuvre de Jésus-Christ) de l’évêque d’Alexandrie sont résumées dans le Symbole d’union, ou symbole d’Ephèse, qu’il cosigna en 433 avec le patriarche d’Antioche, Saint Jean Chrysostome, pour proclamer leur accord sur la théologie concernant la personne du Christ.
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“Nous te saluons, Marie, Mère de Dieu, trésor sacré de tout l’univers, astre sans déclin, couronne de la virginité, sceptre de la foi orthodoxe, temple indestructible, demeure de l’incommensurable, Mère et Vierge, à cause de qui est appelé béni, dans les saints Évangiles, celui qui vient au nom du Seigneur. Nous te saluons, toi qui as contenu dans ton sein virginal celui que les cieux ne peuvent contenir. Toi par qui la Trinité est glorifiée et adorée sur toute la terre, par qui le ciel exulte. Ainsi soit-il”
« Ayez pitié, Seigneur Jésus, des fidèles ici présents et, par la vertu de Votre sainte Croix et par la garde des anges, libérez-les de tous les dangers et de toutes nécessités : incendies, inondations, froids, brigands, serpents, bêtes sauvages, obsessions, attaques et embûches du démon, maladies ».
Comme Saint Cyrille, prions et acclamons la Sainte Vierge Marie, à qui rien n’est impossible !
Demandons à Saint Cyrille de nous aider à remettre le Seigneur au centre de nos vies et de nos journées grâce à la prière !