Originaire de Padoue, saint Arnaud, ou Arnaud Cataneo, était un moine bénédictin du XIIIème siècle. D’une grande bonté et surtout très pieux, il avait une grande influence sur le peuple italien, ce qui causera sa perte. Sa dévotion au Seigneur est un véritable exemple de sainteté pour tout chrétien. Il est fêté le 10 février par l’Église catholique et est le saint patron des brasseurs.
Saint Arnaud est né en 1185 à Padoue en Vénétie. Issu d’une grande famille de la noblesse de Padoue, il reçut uneéducation très complète. Choisissant de consacrer sa vie au Seigneur, saint Arnaud est entré au monastère bénédictin de sainte Justine de Padoue, sous le nom d’Arnaud Cataneo. Il en fût élu père abbé seulement deux ans plus tard, en 1209, à l’âge de 24 ans. Il œuvra énormément à l’expansion et à l’embellissement de son abbaye. De part sa grande foi et sa profonde bienveillance, il avait une grande influence spirituelle sur les habitants de la région, ce qui déplaisait au tyrannique souverain de la région, Ezzelino. Cet homme était connu comme étant d’une monstruosité et d’une férocité inégalables. Le pape Innocent IV l’avait excommunié à deux reprises devant tant de cruauté. Ezzelino avait fait condamner à mort le moine bénédictin. Devant la menace, saint Arnaud dû fuir se cacher dans la montagne, jusqu’en 1238. Lorsque Frédéric II (empereur germanique et des romains) vint pour délivrer la ville, Arnaud Cataneo put revenir dans son monastère. Malheureusement, celui qui a été surnommé “le Féroce”, réussi à reprendre le contrôle de la région. Il fît alors arrêter saint Arnaud en 1246 et le fait enfermer dans un cachot de sa forteresse d’Asolo, en Vénétie. Pendant huit longues années le futur saint fût torturé et martyrisé. Il rendit son âme à Dieu le 10 février 1255, toujours enfermé dans son infâme prison. Au moment de sa mort, on vît deux colonnes de lumière descendre du ciel jusqu’à sa cellule. Beaucoup de personnes considèrent que saint Arnaud a été doublement couronné à ce moment-là : pour sa chasteté et son martyr. Il n’a vécu que pour la gloire du Seigneur. Depuis le 14 mars 1562, son corps repose dans un autel baroque d’une des chapelles de la basilique Sainte-Justine de Padoue.
“À Dieu montent les cris de celles et ceux qui souffrent, qui pleurent un être aimé, qui cherchent un proche.
À Dieu montent les pleurs de terreur, de douleur, d’angoisse.
À Dieu monte la révolte devant la barbarie et l’inhumanité.
À Dieu monte la colère devant l’humiliation et le refus des droits des humains.
À Dieu monte le désespoir devant la course vers l’abîme, l’embrasement du conflit, la contagion de la haine.
Seigneur, entends ces cris, ces pleurs, ces sentiments mêlés, ces élans contraires. Vers toi Seigneur nous nous tournons : tu sais le sentiment d’impuissance qui écrase, le sournois désir de vengeance qui rôde, le poison de la violence qui contamine. Seigneur, nous déposons tout cela devant toi. Ouvre, à travers l’horreur, le chemin de la vie et de la justice, de la réconciliation et de la paix.Raffermis et encourage les artisans de paix, de dialogue et de modération. Permets que les colombes échappent aux faucons. Toi qui, en Jésus le Christ, a ouvert le chemin de la vie à travers la mort, ouvre aujourd’hui un chemin de vie pour tous les habitants d’Israël et de Palestine, les juifs, les chrétiens, les musulmans, les athées… Fais de nous des ouvriers de paix, aussi faibles et impuissants que nous sommes. Montre-nous les gestes et les actes à mettre en œuvre aujourd’hui, là où nous sommes, pour construire une paix dans la justice. Amen”
Avec bienheureux Arnaud, priez le Saint Esprit pour obtenir ses grâces et priez pour la paix en Terre Sainte !
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