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Sainte Odile : vie, miracles et prières

Sainte Odile : vie, miracles et prières

Sainte Odile, ou Odile de Hohenbourg, est née vers 660 dans le Bas-Rhin. Fille du duc Etichon-Adalric d'Alsace, elle a hérité de son château de Hohenbourg dans lequel elle fonda un monastère, sur l’actuel Mont Sainte-Odile. Elle y accueille des jeunes filles désireuses de consacrer leur vie au Seigneur, ainsi que de nombreux malades et personnes en situation de handicap. Pour ces dernières, ayant des difficultés à atteindre le couvent, sainte Odile fît construire un second établissement appelé Niedermünster, c’est-à-dire le “monastère d’en bas”. Sainte patronne de l’Alsace, des non-voyants et des malvoyants, sainte Odile est fêtée le 14 décembre. Par sa grande confiance en Dieu, sa piété et sa dévotion aux autres, sainte Odile est un exemple de sainteté pour tous chrétiens. 

 

Biographie de sainte Odile

Selon son hagiographie, sainte Odile est née aveugle. Son père, qui attendait un fils, est entré dans une colère noire en apprenant son double défaut : être une fille, aveugle. Il décida donc qu’elle devait mourir. La mère de sainte Odile, Berswinde (la nièce de saint Léger, évêque d’Autun), réussit à sauver sa fille en la confiant provisoirement à une nourrice, qui parti avec l’enfant au monastère de Palma (aujourd’hui Baume-les-Dames). 

L’enfant est protégée et élevée dans la foi catholique, sans toutefois être baptisée. Lorsqu’elle atteint l’âge de quinze ans, Odile reçoit le baptême par l’évêque Erhard d’Ardagh du comté de Longford en Irlande, qui avait reçu en songe l’ordre du Seigneur de venir à Baume-les-Dames, afin d’y baptiser une jeune fille aveugle. Au moment où Erhard touche les yeux de la future sainte, avec le Saint Chrême, celle-ci recouvre la vue. Après cela elle reçut le prénom d’Odile, qui signifie “lumière de Dieu”, selon la légende. 

Malgré ce miracle, qui fît grand bruit, le père d’Odile refusait toujours que sa fille revienne auprès de sa famille, agrandie par une autre fille et quatre fils. Alors, la jeune femme se consacra pleinement à sa vie monacale. Un de ses frères, Hugues, tenta tout de même de la faire revenir auprès des siens. Leur père, loin de se réjouir du retour de sa fille et furieux des manigances de son fils, s’emporta et le tua. Pris de profonds remords, il voulut se repentir et accepta qu’Odile reste vivre dans une dépendance du château. Elle y mena une vie humble, dévouée aux pauvres et aux malades. À force de prières, son père la réintégra à sa famille et apprit à la connaître. C’est ainsi qu’il lui céda son château de Hohenbourg, qu’elle transforma en couvent. Elle y accueillit une de ses sœurs et les trois filles de l’un de ses frères, désireuses d’embrasser la vie religieuse. Elle fît construire dans le château deux chapelles : l’une consacrée à la Vierge Marie et l’autre à saint Jean le Baptiste.
Sainte Odile est à l’origine de nombreux miracles. Elle a guéri un lépreux d’un simple baiser, et de nombreux autres malades, a fait jaillir une source pour abreuver un mendiant… Elle s’est éteinte le 13 décembre 720 et sera canonisée au XIème siècle, par le pape Léon IX.

Prier avec sainte Odile

Prière à sainte Odile

“Sainte Odile dans notre nuit, aidez-moi et priez pour moi,

éveillez en moi la lumière, celle des yeux, celle du cœur,

Princesse de notre terre, vous que le baptême a guérie,

Sainte devant le Seigneur, présentez-lui notre prière,

ouvrez notre regard sur la vie, nous qui vivons dans les ténèbres,

vous que le Christ a relevée, pour nous mener vers Sa lumière,

Sainte Odile ouvrez nos yeux, aujourd'hui sur notre terre,

venez aider autour de moi ceux qui cherchent la lumière,

Princesse des malvoyants,

Aidez-moi et priez avec moi.

Amen”

Prière écrite par sainte Odile

“Seigneur, ayez pitié de la langue de terre entre les eaux du Rhin et les rochers des Vosges ;

Ayez pitié des beaux champs de froment, de seigle et de houblon ;

Ayez pitié des longues routes blanches, bordées de peupliers et qui se croisent parmi les 

vignes ;

Ayez pitié des grandes sapinières, sur les pentes des montagnes, où les bûcherons travaillent nuit et jour ;

Ayez pitié des villages d’où surgissent de minces clochers, parmi les maisons à grands toits rouges ;

Ayez pitié de la fidèle race, des jeunes gens à forte encolure, des jeunes filles au regard clair et des vieillards tout chargés de souvenirs...

Ayez pitié des plaines à perte de vue, où tant d’hommes en foules dormiront sous les moissons.

Laboureur, combien de fois chez nous, en creusant ton sillon et en piquant tes bœufs, contourneras-tu, à l’aller comme au retour, des tertres anonymes, des croix sans inscriptions, disloquées par tous les vents !

Notre terre boira le sang versé, comme elle boit l’eau des pluies. Le voyageur, au détour d’un sentier, admirera la majesté de la nature et, sous la lumière de nos ciels nuageux, évoquera cette grande étreinte des peuples luttant pour la conquête du beau pays.

Seigneur, ayez pitié du terrain des batailles. J’entends les rumeurs et le tonnerre des armées. Je vois, qui dévalent de l’Occident, des cavaliers qui s’arrêtent et font boire leurs chevaux dans l’eau du Rhin. Je vois les masses de l’Europe du Centre qui reculent sous la poussée des hommes de l’Ouest ; mais comme les marées qui gagnent et descendent, toujours battant les plages, le flot remonte à l’assaut. Il nous submerge. Il nous écrase. Seigneur, ayez pitié de la langue de terre entre les eaux du fleuve et les rochers des Vosges.

Dieu des armées, qui dispensez la gloire, vous n'abandonnez pas vos bons serviteurs. Je vois une rivière, brillante comme un miroir au soleil de septembre. Et, vers ses bords, la ruée déferlant à nouveau vient se briser pour y mourir. Et nous qui serons les vieux aïeux dans ces temps futurs, nos poussières se rassemblant, nos corps se reformant, nous saurons bien soulever nos têtes pour écouter le grand retour de la délivrance. Père, dormez en paix. Si j’ai pleuré pour vous, si j’ai prié pour vous, que ne dois-je encore pleurer et prier, en songeant à tous ceux-là qui combattront pour nos terres. Sauveur, sur la croix, qui nous regardez en grande pitié, vous qui avez souffert plus que tous les hommes ont souffert, dites une parole pour ceux qui n’auront pas un regard en arrière, pas une hésitation, et qui marcheront droit en avant pour la reprise du vieux sol.”

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