Les miracles de saint Charbel Makhlouf (1828-1898) ont commencé alors qu’il était moine ermite à Annaya dans la montagne libanaise et n’ont cessé de se multiplier jusqu’à nos jours. L’on dénombre des centaines de milliers de guérisons inexpliquées et miraculeuse obtenues par l’intercession du saint thaumaturge. Les témoignages affluent des quatre coins du monde (de plus de 133 pays), provenant de personnes de toutes religions confondues (Chrétiens, Musulmans, Bouddhistes, Hindous, Juifs, Druzes, Alaouites, Athées, etc.). De nombreux pèlerins viennent de tous horizons pour prier saint Charbel sur sa tombe au couvent d’Annaya. Mais, même sans se déplacer, à travers les prières à saint Charbel, de nombreuses et grandes grâces sont accordées.
Ce miracle lui obtint la permission de devenir ermite. Charbel avait fait cette demande à ses supérieurs qui attendaient un signe. Une nuit, le père Charbel demanda à un serviteur de lui mettre de l’huile dans sa lampe. Par inadvertance, ce dernier y versa de l’eau. Malgré cela, la lampe s’alluma et la flamme brilla toute la nuit. Ce miracle stupéfia les frères qui accordèrent à Charbel de rejoindre l’ermitage.
Le père Charbel a accompli encore de nombreuses guérisons miraculeuses, délivré des possédés, donné des enfants aux couples stériles, etc.
Dès le jour de l’enterrement, de très nombreux villageois des alentours (notamment des villages chiites) voient une lumière très brillante à côté du monastère. Les frères du couvent refusent obstinément d’accorder foi à leurs dires jusqu’à ce que le supérieur voit lui-même la vive lumière visible de très loin et éclairant la façade du monastère mieux qu’en plein jour.
Le tombeau initial dans lequel les moines ont déposé saint Charbel est ouvert peu de temps après et l’on découvre le corps intact. Pendant plus de deux ans, il suinte continuellement bien que les frères et les médecins fassent tout pour dessécher le corps. Les pèlerins viennent de plus en plus nombreux au couvent portant leurs malades, venant demander au saint des guérisons. Ils rapportent chez eux des pièces d’étoffe ayant touché le saint, de la terre, etc. Beaucoup de miracles ont eu lieu. En 1950, le tombeau est rouvert à la demande du Saint Siège, le corps du saint est toujours parfaitement conservé et a gardé sa souplesse. Cette année-là, une pluie de miracles tombe du ciel par l’intercession du grand saint.
Une femme d’origine philippine, travaillant comme servante dans une famille libanaise apprend que sa mère au pays est mourante. Elle ne peut se rendre aux Philippine et souffre beaucoup de ne pouvoir être au chevet de sa mère. La famille chez qui elle vit lui propose de rendre visite à saint Charbel à Annaya. Elle prie plus de deux heures auprès du tombeau. A son retour, la jeune femme reçoit un appel de sa mère qui la remercie pour le médecin qu’elle lui a envoyé du Liban. Surprise, elle répond n’avoir envoyé personne, mais sa mère insiste, précisant que le médecin s’est présenté comme étant un médecin du Liban envoyé par sa fille. Elle le décrit habillé d’une longue robe noire avec une longue barbe blanche et indique qu’il est passé vers 13h15. La jeune femme comprend alors que saint Charbel en personne a soigné sa mère au moment même où elle priait sur son tombeau. (Découvrez une belle prière à saint Charbel pour demander la grâce de la guérison)
Par une nuit très froide de 1994, une fratrie dont l’aînée a 11 ans est seule à la maison en l’absence de la mère, à l'hôpital avec sa petite fille malade. Les enfants ont peur de passer ainsi la nuit seuls. C’est alors qu’un imam âgé, habillé d’une robe noire, portant une capuche sur la tête et ayant une longue barbe blanche, vient et rassure les enfants : « N’ayez pas peur ! ». Faute de carburant, la maison n’est pas chauffée. L’homme âgé apporte un bidon vide, remplit le réservoir du chauffage et allume le feu. Il prépare ensuite un plat de riz au lait et aide les enfants à faire leurs devoirs (tous auront 20/20 le lendemain). Après plusieurs heures d'absence, la mère revient. La petite fille lui demande : « Tu n’as pas vu l’imam sortir ? ». La mère répond : « Non. Qui est cet imam ? » L’enfant lui explique : « Il nous a cuisiné du riz au lait, a mis le chauffage, nous a donné des cours et m’a répété à plusieurs reprises : N’aie pas peur !». La femme remarque alors la marmite encore chaude et s’exclame : « Louange à Dieu pour tout ce qu’il a fait ». Quelques jours plus tard, lors d’une visite chez une amie chrétienne, la petite voit une photo de saint Charbel accrochée au mur et le montre à sa mère en s’écriant : « C’est lui l’imam qui est venu chez nous l’autre soir !».
Ô Saint Charbel, vous êtes le protecteur des enfants effrayés. Vous les réchauffez, les nourrissez et les accompagnez jusqu’au retour de leurs parents.
Nohad El-Chami est une libanaise, mère de 12 enfants. Vers l’âge de 55 ans, elle est atteinte d'une artériosclérose au cou, ayant causé une hémiplégie. Aucun traitement n’existe et Nohad se retrouve alitée, incapable de se nourrir seule. Une nuit, elle est réveillée par la venue de deux moines qu’elle reconnaît comme étant saint Maron et saint Charbel. Ce dernier lui annonce être venu pour l’opérer. Nohad n’y comprend rien et, inquiète, fait appel à la Vierge qui apparaît et se place entre les deux saints. Alors que saint Charbel commence l’opération du cou, Nohad ressent une vive douleur. Peu après saint Maron la fait boire et lui annonce sa guérison. Nohad se rend compte qu’elle peut bouger la main, se lève et constate deux grandes cicatrices (avec les fils de suture visibles) des deux côtés du cou. Le lendemain, elle se rend à Annaya avec sa famille pour rendre grâce. Peu de temps après, alors que Nohad est mise à l’écart de l’affluence des pèlerins, saint Charbel lui apparaît de nouveau. Il lui dit : « Ne laisse pas les gens ! Je t’ai guérie par la puissance de Dieu pour qu’ils te voient ! Parce que certains se sont éloignés de la prière, de l’Église et du respect des saints. Celui qui veut de moi quelque chose, moi, le père Charbel, je suis toujours présent à l’ermitage. Je te demande de visiter l’ermitage le 22 de chaque mois et de participer à la messe durant toute ta vie ». Ce pèlerinage se poursuit chaque 22 du mois à Annaya jusqu’à aujourd’hui.
Beaucoup d’autres faits extraordinaires ont été rapportés de tous les coins du monde. En 1995 saint Charbel apparaît au Burkina Faso pour rendre service à un jeune homme tombé en panne sèche au milieu de la brousse. En Argentine, un pilote et ses trois compagnons ont à peine décollé que le moteur de l’avion tombe en panne. Munis d’une petite image du saint, ils l'appellent à l’aide. L’avion s’écrase mais les quatre passagers s’en sortent indemnes.