“Un Dieu compréhensible ne serait pas un Dieu.”
Athanase d’Alexandrie naît à la fin du IIIè siècle dans une famille païenne et bénéficie d’une excellente éducation. Attiré très jeune par les bonnes manières des chrétiens, il est baptisé par l’évêque d'Alexandrie et devient rapidement diacre. Il se rend au concile de Nicée avec son évêque en 325 et est proclamé évêque peu après la mort de ce dernier, en 328. À partir de là, il sera au centre de querelles intestines au sein de l’Église d’Égypte et devra faire face aux hérésies de son temps. Il combattra aussi avec force contre les luttes de pouvoir sans pitié au sein de l’Église d’orient, qui le verront éjecté de son siège et calomnié à maintes reprises. Exilé cinq fois jusqu’à la fin de sa vie, de son propre gré pour se protéger, ou de force, il termine paisiblement ses jours, réhabilité sur son siège d’Alexandrie en 366. Il y restera jusqu’à sa mort en 373. Une éloge funèbre lui est consacrée en 379 par le grand Grégoire de Naziance.
Listé parmi les pères de l’Eglise, il est rapidement vénéré comme un homme spirituel et un combattant de la vraie foi, ce qui lui vaut le titre de Docteur de l’Eglise.
Athanase naît vers 297 dans une famille païenne. On ne sait rien de son enfance et de sa jeunesse, mais on sait qu’il est bien éduqué, dans les normes littéraires et philosophiques de l’époque, compte tenu de la qualité de ses écrits et de sa réflexion. Attiré très tôt par le christianisme, il est baptisé par l’évêque d’Alexandrie qui le prend sous son aile comme lecteur, puis diacre, et homme de confiance. Au concile de Nicée de 325, il accompagne son évêque, qui le désigne rapidement comme son successeur. À la mort de ce dernier en 328, il est intronisé évêque, âgé de seulement 30 ans.
Rapidement des tensions se font sentir au sein de l’Eglise égyptienne et les partisans du prêtre Arius, à l’origine de l'hérésie arienne et déposé quelques années plus tôt par Athanase, se rebellent et accusent ce dernier d’exactions financières, puis de gestion tyrannique et violente. Après plusieurs revirements et d’autres graves accusations, Athanase est contraint de s’exiler en Gaule, par l’empereur Constantin.
À la mort de ce dernier, l’empire est séparé entre ses trois fils, Constantin II, Constant et Constance II. Constantin II réhabilite Athanase à son poste d’évêque à Alexandrie, où il est acclamé triomphant, aussi bien que conspué par ses ennemis. Cependant, Constance II, régnant sur la partie orientale de l’empire, se range peu à peu du côté des aryens, et ceux-ci en profitent pour établir un nouvel évêque, aryen, cela va sans dire, à Alexandrie. L’affaire s’envenime et un nouveau concile arien est organisé à Antioche, avec l’empereur Constance. Un évêque remplaçant du premier est décidé pour Alexandrie et Athanase doit fuir en mars 339. Il arrive à Rome quelques semaines plus tard. Athanase n’est pas le seul évêque partisan de Nicée à avoir été déposé par les ariens en Orient, et plusieurs se retrouvent à Rome. Le pape Jules 1er examine leurs cas et les réhabilite tous en jugeant leurs dépositions nulles et non avenues. Sa décision est adressée aux évêques orientaux qui opposent une fin de non-recevoir.
Le pape décide alors d’organiser un concile général à Sardique (actuelle Sofia), à la limite des deux empires, l’empereur Constant 1er étant un fidèle admirateur d’Athanase et partisan de la foi nicéenne. Mais ce concile, organisé en 343 tourne au vinaigre et aucun accord n’est trouvé, les évêques orientaux s’entêtant dans leurs positions. De là, Jules 1er envoie une lettre à toute la chrétienté indiquant que désormais tout évêque s’estimant injustement déposé pourra en référer au pape. L’empereur Constant commence alors à faire pression sur son frère Constance et ce dernier accepte finalement le retour d’Athanase à Alexandrie, qui se fait en octobre 346, après sept ans d’exil.
S’ensuivent les années les plus fastes de l'évêché d’Athanase. Le monachisme égyptien est à son apogée et saint Antoine lui-même, ainsi que tous les moines, soutiennent depuis le début l’évêque Athanase. Dix ans après son retour à Alexandrie, l’empereur Constance s’attaque à lui directement et le contraint à la fuite à nouveau. Il se cache alors dans les monastères du désert et bénéficie du soutien de toute la population égyptienne. Un nouvel archevêque est intronisé à Alexandrie et peu à peu tous les évêques égyptiens sont remplacés par des ariens. La mort de Constance voit Athanase récupérer son poste à Alexandrie en 362, mais il doit rapidement s’exiler à nouveau contre l’hostilité du nouvel empereur Julien l’apostat ; ce sera son quatrième exil. À la mort de Julien, remplacé par Jovien, qui est chrétien, Athanase retourne à Alexandrie en 364. Mais son épiscopat est encore de courte de durée, car Jovien décède en février 364 et est remplacé par l’empereur Valens, qui épouse peu à peu la cause aryenne. Athanase est contraint à un 5ème exil en octobre 364. Mais affaibli par un usurpateur, Valens est contraint de faire alliance avec les Egyptiens et réclame Athanase à son poste en février 366. Il vit le restant de ses jours dans une paix relative, et entretient alors une correspondance avec Basile de Césarée. Il décède le 2 mai 373, à près de 75 ans et plus de 40 ans d’épiscopat, dont 17 ans d’exil.
Nombreuses correspondances, dont :
Des apologies, dont :
Des écrits, comprenant :
La pensée d’Athanase est marquée par la défense des droits et de l’autonomie de l’Église face au pouvoir temporel. À sa mort, la paix doctrinale est retrouvée, au moins temporairement dans l’Église. Homme d’action et combattant acharné, il n’aura de cesse que de faire triompher la vraie foi. L’essentiel de sa pensée théologique se résume au concept de consubstantialité du Père et du Fils dont il fera un cheval de bataille toute sa vie, parfois avec une certaine violence. Ami intime de Pacôme et d’Antoine le Grand, fondateurs du monachisme chrétien, il est aussi un grand diffuseur du monachisme en Occident.
Longtemps écrasé par les persécutions, le christianisme pourra à sa suite affronter le pouvoir temporel et triompher des rivalités internes qui le détruisaient, tout en affermissant une doctrine qui sera le ferment de son histoire. Athanase fut aussi un modèle d’apostolat de service et de doctrine, par sa vie et sa pensée.
"Plaçons en notre coeur amour et douceur les uns envers les autres. N’est-ce pas un même Dieu qui nous domine tous? Pourquoi chacun de nous dédaignerait-il son frère, pour profaner le pacte de vie et la paix entre nous? Sache donc que ton frère, qui est ton prochain, c’est Dieu et non pas seulement un homme."
"Les personnes qui marchent angéliquement selon leur libre arbitre et qui pratiquent la discipline dans la vie des anges s'éloignent complètement des désirs de la chair, frères bien-aimés ; elles meurent chaque jour dans la vie qui appartient à la terre, mais elles vivent dans la vie des anges, tout comme elles participent à la vie du Seigneur."
"Antoine, cependant, selon sa coutume, retourna seul dans sa cellule, augmenta sa discipline, et soupira chaque jour en pensant aux demeures du Ciel, ayant son désir fixé sur elles, et réfléchissant à la brièveté de la vie de l'homme. Il avait l'habitude de manger et de dormir, et de vaquer à toutes les autres occupations corporelles avec honte, lorsqu'il pensait aux facultés spirituelles de l'âme. Souvent, lorsqu'il était sur le point de manger avec d'autres ermites, se souvenant de la nourriture spirituelle, il demandait à être excusé et s'éloignait d'eux, estimant qu'il serait honteux d'être vu en train de manger par d'autres personnes.
“Nous participons à la nature divine lorsque nous participons à l'Esprit”
« Ecoute nos prières, ô Très Sainte Vierge, et souviens-Toi de nous. Répands sur nous les dons de Tes richesses, de cette abondance de grâces dont Tu es toute remplie. L’Archange Te salue et T’appelle pleine de grâces, toutes les nations Te proclament Bienheureuse, toutes les hiérarchies célestes Te bénissent, et nous qui sommes de la hiérarchie terrestre, nous Te disons aussi : Salut, ô pleine de grâces, le Seigneur est avec Toi, prie pour nous, ô Mère de Dieu, notre Dame et notre Reine. Amen. »
« Ô noble Vierge, vraiment Tu es grande au-dessus de toute grandeur ! Car qu’est-ce qui égale Ta grandeur, Auberge de Dieu le Verbe ? A quoi Te comparerai-je, ô Vierge parmi toutes les créatures ? Nous Te trouvons plus grande qu’elles toutes. Te comparerai-je à la terre et à ses fruits ? Tu les surpasses ... Si je dis que les anges de Dieu et les archanges sont grands, Tu es plus grande qu’eux tous. Car les anges et les archanges servent avec tremblement Celui qui habite en Ton sein. Amen. »
A la suite d’Athanase d’Alexandrie, qui a œuvré pour la paix entre les Églises et contre les divisions qui y régnaient, prions cette neuvaine pour l’unité des deux poumons de l’Église.
Prions également pour aider les jeunes en difficultés à retrouver un chemin vers le Christ.
Hozana vous propose de nombreux éléments pour être davantage contemplatif, comme :
Des communautés pour prier, comme la lecture de la Messe du jour, ou prier chaque jour avec le Magnificat, mais aussi des retraites, ou des neuvaines.